Laurent Montaron

Laurent Montaron élabore depuis le milieu des années 1990 une œuvre protéiforme qui inclut films, photographies, installations et œuvres sonores. À la croisée de la philosophie et des beaux-arts, l’artiste s’inspire de l’histoire des technologies pour questionner les systèmes d’encodage des images et les dispositifs de perception sensorielle. Réalisés entre 2011 et 2016 sous la forme d’un triptyque, ces trois films de décrivent le tournant ontologique qui accompagne l’avènement des techniques analogiques puis numériques d’enregistrement, de conservation et de diffusion des images et des sons sous forme d’une fable philosophique inspirée en partie de l'atomisme épicurien, ce que Montaron suggère en donnant au premier de ses trois films le titre même du poème de Lucrèce, De la nature des choses.  

Biographie

Laurent Montaron (né en 1972 à Verneuil sur Avre) vit et travaille à Saulchery et Paris. Ses travaux s'inspirent de l'histoire de la technologie pour examiner les systèmes de croyance, en étudiant les façons dont les innovations ont continuellement donné lieu à de nouvelles façons d'observer et de comprendre le monde. Par ses critiques et ses recherches sur les médias et les outils qui façonnent nos représentations, son travail met à nu les paradoxes qui accompagnent notre vision de la modernité. Il a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l'étranger parmi lesquelles Replica, Centre d’art contemporain de Tel Aviv, Israël en 2018, Fondation d'Entreprise Pernod Ricard, à Paris en 2016 ; Eppur Si Muove, Mudam, Luxembourg en 2015 ; You imagine what you desire, 19e Biennale de Sydney en 2014 ; The Encyclopedic Palace, 55e Biennale de Venise en 2013 ; Open End - Goetz Collection, Haus der Kunst, Munich en 2012 ; Lost in LA, Los Angeles Municipal Art Gallery, Barnsdall Art Park, Los Angeles, en 2012.