Cine / video
Déambulations
Agnès Varda
22 sep 2019
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Agnès Varda n’était ainsi pas éternelle, et sa disparition en avril dernier nous a fait éprouver le sentiment de perte d’une amie de cinéma. Nous avons choisi de lui consacrer cette saison de « Trésors du doc », pour lui rendre hommage, mais plus encore pour célébrer la vigueur et la richesse de sa création documentaire.
Ô saisons, ô châteaux, France, 1957, couleur, 21 min
« On y trouve fantaisie, goût, intelligence, intuition et sensibilité, cinq vertus dont aucune ne devrait faire défaut dans les films. [...] Agnès Varda s’amuse en tournant ses films, afin que nous puissions nous amuser en les voyant. » (François Truffaut, Cahiers du cinéma, juin 1958)
L’Opéra-Mouffe, France, 1958, noir et blanc, 16 min
Le marché de la Mouffe (la rue Mouffetard à Paris), les clochards et les ivrognes... Des images où l’on sent la tendresse de celle qui regarde et filme les gens. C’est son carnet de notes, elle est enceinte.
Du côté de la côte, France, 1958, couleur, 26 min
Visite touristique et documentaire le long de la Riviera. L’exotisme, les couleurs du tourisme, celles du Carnaval et de l’Eden. Une île. Des parasols qui se ferment à la fin sur une jolie chanson de Delerue.
Ulysse, France, 1982, couleur, 21 min
Au bord de la mer, une chèvre, un enfant et un homme. C’est une photographie faite par Agnès Varda en 1954 : la chèvre était morte, l’enfant s’appelait Ulysse et l’homme était nu.
Séance présentée par Alain Bergala (critique, historien du cinéma, cinéaste)
Quando
17:00 - 18:30