Debate / Encuentro
Sylvia Baron Supervielle
A l'occasion de l'accrochage « elles@centrepompidou »
04 feb 2010
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Silvia Baron Supervielle est née à Buenos-Aires en 1934. Sa mère qui mourut lorsqu’elle avait un an était uruguayenne de descendance espagnole et son père était argentin de descendance française. Elle commença à Buenos-Aires son travail littéraire, en espagnol, sa langue natale, écrivant des poèmes et des nouvelles. En 1961 elle arriva en France et se fixa à Paris où, après une longue période de silence, elle poursuivit ses écrits directement en français et fit de nombreuses traductions de l’espagnol en français et vice-versa. En 1973 Maurice Nadeau accueille ses poèmes dans la revue Les Lettres Nouvelles.
Traductrice (Borges, Silvina Ocampo, Roberto Juaroz vers le français; Yourcenar vers l'espagnol), auteur de nouvelles, de poèmes et d'essais, Silvia Baron Supervielle est née à Buenos Aires, où elle commence à écrire en espagnol.
"Ce sera une joie pour moi de lire près de la peinture de Geneviève Asse, quelques-uns de mes textes au Centre Pompidou. Je suis particulièrement heureuse de faire une lecture entourée de la clarté rayonnante de Triptyque lumière et Ligne blanche intérieure, deux tableaux des années 70". SBS
Silvia Baron Supervielle a commencé à écrire des poèmes et des nouvelles dans sa langue maternelle, l’espagnol.
Elle arrive en France en 1961 pour un court séjour, qui se prolongera jusqu’à aujourd’hui. Au bout de quelques années elle recommence à écrire, désormais dans la langue de sa patrie d’adoption.
Traductrice (Borges, Silvina Ocampo, Roberto Juaroz vers le français; Yourcenar vers l'espagnol), auteur de nouvelles, de poèmes et d'essais, Silvia Baron Supervielle est née à Buenos Aires, où elle commence à écrire en espagnol. Elle arrive à Paris en 1961. Après quelques années de silence, elle reprend ses écrits en français. "On reçoit l'exil en héritage, de génération en génération. Il produit des voyageurs prêts à franchir la mer et le mur qui les sépare d'eux-mêmes. De toute part palpite la promesse de l'horizon. On guette la ligne miroitante. On sait que les yeux qui ne l'ont pas vue s'éteignent à l'intérieur. On cherche à voir la langue. [...] Partir signifie aller à la rencontre d'un mystère plus personnel que le mystère général qui nous submerge. Et d'une langue plus proche de soi."
(L'Alphabet du feu, Gallimard, coll. Arcades, 2007)
Ses ouvrages sont publiés aux éditions Granit, chez José Corti et Gallimard, et aux éditions du Seuil.
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Desde 19:30