Exposición / Museo
Gaetano Pesce
Le temps des questions

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Le Centre Pompidou présente une rétrospective de l’œuvre de l’architecte et designer italien de renommée internationale Gaetano Pesce.
Depuis l’exposition Le Futur est peut-être passé, organisée en 1975 par le Centre de création industrielle, qui montrait le travail qu’il avait réalisé entre 1967 et 1974, il n’y a pas eu, en France, d’exposition mettant en évidence les multiples facettes de l’œuvre de Gaetano Pesce.
L’exposition, mise en scène par l'artiste lui-même, fait le point sur ses nombreuses expérimentations et essais sur les matériaux de synthèse, recherches, détournements de matériaux et des processus de mise en œuvre. Elle présente aussi les projets et les réalisations récentes dans les domaines de l’architecture et de l’architecture d’intérieur : le Jardin Vertical à Osaka (1991), la galerie Mourmans à Knokke-le-Zoute (1992), les bureaux TSBWA Chiat Day Advertising de New York (1993), le magasin Dujardin à Bruxelles (1994-96).
La scénographie imaginée par Pesce fait de la visite de l’exposition une promenade sur plusieurs niveaux à laquelle le public accède par la mezzanine rue Beaubourg. Depuis la plate-forme, on découvre une mise en scène qui se déploie dans le Forum sur plus de trente mètres ; sa partie centrale est occupée par une construction où se trouvent imbriqués un point d’interrogation et un profil humain. Le Forum est ceinturé en partie par une haute muraille édifiée en blocs de textiles de récupération à laquelle succède l’installation d’un échafaudage.
Gaetano Pesce crée pour cet événement un ensemble architectural spectaculaire et coloré, caractéristique de son travail sur les formes et les objets.
Né en 1939 à la Spezia, Gaetano Pesce entre en 1959 à l’école d’architecture de Venise. En 1965, il rencontre pour la première fois à Padoue, Cesare Cassina, et c’est le début d’une longue amitié et d’une collaboration continue avec la firme Cassina SpA.
Depuis 1967, sa préoccupation essentielle porte sur l’humain, sa situation dans le monde contemporain, ses contraintes. Partant de ce concept, chaque objet de la vie quotidienne doit être « signifiant » : un siège qui évoque un corps de femme relié par une chaîne à un boulet servant d’appui-pied, symbole de la condition féminine (sièges Up). Un cendrier est une main sanglante, crispée autour de la trace de feu éteint. Une lampe est une main en résine polyester sortant du chaos et tenant une boule de verre lumineuse.
Parallèlement à ses recherches dans le domaine du meuble et des objets de la vie quotidienne, Gaetano Pesce conçoit de nombreux projets architecturaux jouant, eux aussi, de l’utilisation incongrue des matériaux.
Depuis trente-sept ans, son œuvre s’articule autour de trois pôles géographiques. Tout d’abord, l’Italie son pays natal, dans lequel il étudie et commence à travailler. Puis, la France où il s’installe et participe entre autres projets à celui des Halles en 1979, conçoit une Maison des Enfants pour le Parc de la Villette en 1985-86, imagine le Pont de l’Union Européenne à Strasbourg en 1989 (où depuis 1975, il enseigne à l’Ecole d’Architecture). Enfin, New York où il vit depuis 1982. Il y conçoit dès 1978 un projet de gratte-ciel pour Manhattan. Récemment, en 1994, il a conçu et réalisé le programme des bureaux de l’agence de publicité TBWA Chiat Day à New York.
D'après le dossier de presse
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