Buenos Aires-Paris, allers retours

Projection du court-métrage : « Buenos Aires », 1924, 12'

(Gaumont-Pathé archives).

Ce film d'archives de 1924 nous offre une promenade à travers Buenos Aires, et dans les lieux investis par les colonies étrangères : le monument de Christophe Colomb érigé par les Italiens; la Tour de l'Horloge offerte par les

Anglais; la fontaine des Allemands, la Place de France... De très belles images de circulation dans les grandes artères animées de la ville, qui illustrent l'activité de la capitale à cette époque.

Table ronde : « Si l'Argentine est poésie »

avec Silvia Baron-Supervielle et Arnaldo Calveyra, animée par Gérard Noiret.

Comédienne Eugénie Alquezar.

Deux poètes pour entendre leurs voix et celles de ceux qu'ils aiment et traduisent (Alejandra Pisarnik) ou de celui que le sort absurde a empêché d'être présent (Saul Yurkievitch).

Lectures en espagnol par les auteurs et en français par Eugénie Alquezar.

Table ronde : « Dessine-moi une Argentine »

avec Daniel Mordzinski (sous réserve), José Muooz, Carlos Sampayo animée par Gérard Meudal.

Dans l'objectif du photographe ou dans les traits des bandes-dessinées, d'autres images de l'Argentine et de ses exils.

Projection du film : « Boulevard du crépuscule » d'Edgardo Cozarinsky, 1992, 58'

Retourné à Buenos Aires après des années passées à Paris, le réalisateur revisite les lieux d'une adolescence cinéphilique. Il filme les vestiges des cinémas de quartier et y apprend que deux acteurs en exil que rien ne saurait rapprocher, Robert Le Vigan et Renée Falconetti, y avaient fini leurs jours.

Suivant leurs traces, le réalisateur se trouve confronté à son propre parcours, créant un chapitre fascinant de son autobiographie. Un film-enquête touchant où la petite et la grande histoire se croisent sans jamais se rencontrer.

Table ronde : « L'exil et la période de la dictature »

avec Edgardo Cozarinsky, Miguel-Angel Estrella, Tununa Mercado, Nestor Ponce, Miguel Praino animée par Eduardo Olivares.

En Europe et en Amérique latine, à Paris ou Madrid comme à Mexico, des itinéraires de douleurs et d'exils, de création et de combats.