Dogville

Change

Danemark / 1992 / 4' / coul.

Vidéo-clip pour Manu Katche. En un plan-séquence qui remonte le temps, un plateau dévasté et abandonné se reconstitue, vivant à rebours le tournage qui l'a laissé désert.

« Je plains ce pauvre chanteur. Le film est tourné entièrement à l'envers et il a dû apprendre à chanter tout le morceau à l'envers. Ce n'était pas évident de dire ces mots et sons bizarroïdes tout en respectant le rythme, mais il avait

été batteur avant et il s'en est bien sorti. » Lars von Trier, Entretiens avec Stig Björkman, éd. Cahiers du cinéma.

Dogville

Danemark / 2003 / 178' / coul. / vostf. Avec Nicole Kidman, Paul Bettany, Lauren Bacall, James Caan, Stellan Skårsgard, Chloë Sevigny, Ben Gazzara / narrateur John Hurt.

Dans les années 30, Grace, une jeune femme traquée par des gangsters, se réfugie dans une commune isolée des Rocheuses, où l'on consent à la cacher en échange de menus travaux. Pour compenser le risque encouru, les villageois lui en demandent toujours plus.

« Mon défi maintenant, c'est de parvenir à une fusion entre le cinéma, le théâtre et la littérature.[...] Un genre qu'on pourrait dorénavant nommé le cinéma fusionnel. Il est important qu'on ne se demande pas ici ce qui est cinématographique ou non cinématographique. [...] On a épuré ce qui est filmique à un tel degré que ce type de distinction est devenu totalement inintéressant. Et voilà, une petite réflexion philosophique sur le cinéma ! »

Lars von Trier, Les Cahiers du cinéma..