Debate / Encuentro
Jean-Hubert Martin
Promenades dans le dédale de l'art
08 feb 2007
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Jean-Hubert Martin n'a cessé d'exercer dans le monde de l'art et des musées les responsabilités les plus importantes. Directeur de la Kunsthalle de Berne, du Musée national d'art moderne du Centre Pompidou, du Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie, il a été enfin directeur du Museum Kunst Palast de Düsseldorf.
Cependant, la liste des fonctions qu'il a occupées, aussi prestigieuses soient elles, ne permet pas de cerner vraiment le rôle décisif qui est le sien et les combats qu'il a menés pour faire en sorte que les créations contemporaines issues de cultures non occidentales prennent pied dans les grandes institutions.
Sans doute est-ce cette attention qu'il porte aux cultures non occidentales qui l'a conduit a être particulièrement disposé à expérimenter d'autres types de confrontations. C'est ainsi qu'il a conçu, le nouvel accrochage du Museum Kunst Palast de Düsseldorf en plaçant chaque œuvre dans un contexte nouveau susceptible de favoriser un renouvellement du regard.
« En confrontant des œuvres très différentes,dit-il, on les rend plus vivantes. Et bien sûr cela correspond à des réalités de l'histoire de l'art : on sait par exemple qu'Otto Dix se référait à Cranach ; pourquoi ne pas les montrer côte à côte ? »
Mais « Des Magiciens de la terre », en 1989, à l'exposition « Africa Remix » en 2005, le monde de l'art (faudrait-il dire les mondes de l'art ?) a changé. Les nouveaux facteurs de légitimation, la place grandissante du marché, la circulation mondiale des oeuvres, par exemple, modifient-ils son point de vue ? Et la réussite de grandes expositions permet-elle de remettre substantiellement en cause les exclusions et les hiérarchies qui déterminent ces modes de circulation.
Jean-Hubert Martin n'a cessé d'exercer dans le monde de l'art et des musées les responsabilités les plus importantes. Directeur de la Kunsthalle de Berne, du Musée national d'art moderne du Centre Pompidou, du Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie, il a été enfin directeur du Museum Kunst Palast de Düsseldorf.
Cependant, la liste des fonctions qu'il a occupées, aussi prestigieuses soient elles, ne permet pas de cerner vraiment le rôle décisif qui est le sien et les combats qu'il a menés pour faire en sorte que les créations contemporaines issues de cultures non occidentales prennent pied dans les grandes institutions.
Sans doute est-ce cette attention qu'il porte aux cultures non occidentales qui l'a conduit a être particulièrement disposé à expérimenter d'autres types de confrontations. C'est ainsi qu'il a conçu, le nouvel accrochage du Museum Kunst Palast de Düsseldorf en plaçant chaque œuvre dans un contexte nouveau susceptible de favoriser un renouvellement du regard.
« En confrontant des œuvres très différentes, dit-il, on les rend plus vivantes. Et bien sûr cela correspond à des réalités de l'histoire de l'art : on sait par exemple qu'Otto Dix se référait à Cranach ; pourquoi ne pas les montrer côte à côte ? »
Mais « Des Magiciens de la terre », en 1989, à l'exposition « Africa Remix » en 2005, le monde de l'art (faudrait-il dire les mondes de l'art ?) a changé. Les nouveaux facteurs de légitimation, la place grandissante du marché, la circulation mondiale des oeuvres, par exemple, modifient-ils son point de vue ? Et la réussite de grandes expositions permet-elle de remettre substantiellement en cause les exclusions et les hiérarchies qui déterminent ces modes de circulation.
Quando
Desde 19:30