Echantillonner c'est bégayer

Tim Sharp : Dar-El-Beida, 1996, 3', 16mm, n/b, son.

En retravaillant brièvement mais avec insistance la matière première visuelle et sonore que constitue Casablanca, le film de Curtiz, Tim Sharp tisse une toile figurative et acoustique dans laquelle le malaise sous-tend le récit.

Christoph Girardet : Release, 1996, 9'30, betaSP, n/b, son.

Montage ultra rapide et ralenti de quatre séquences du film King Kong qui ont été digitalisées, mises en mille fragments, accompagné d'une bande-son synthétique.

Christian Marclay : Telephones, 1995, 7'30'', vidéo, n/b, son.

Un mélange d'extraits de films américains en noir et blanc, dans lequel le héros est le téléphone.

Martin Arnold : Passage à l'acte, 1993, 12', 16mm, n/b, son.

Ce film est construit à partir d'une courte séquence d'un film de Robert Mulligan, To Kill a Mockingbird (1962). Une famille américaine à table, enfermée dans le rythme cadencé de la table de montage de Martin Arnold, qui démonte ce scénario quotidien en brisant sa continuité originale.

Raphael Ortíz : Kiss Number Also, 1994, 6'15, beta, n/b, son.

Charge violente contre la nécessité de "faire la cour".

Christoph Girardet & Matthias Müller : Phoenix Tape, 1999, 45', beta, coul., son.

Montage d'extraits de 40 films de Hitchcock composé de six parties. Chacune d'elles est consacrée à un motif hitchcockien : les lieux (Rutland), les objets (Burden of Proof), le voyage en train (Derailed), la mère (Why Don't You Love Me ?), les femmes (Bedroom), la mort (Necrologue).