Cine / video
Cronica de mi familia, de Sara Gómez
19 dic 2015
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Séance en présence d’Agnès Varda
Une minute pour une image, l’album imaginaire de Sarah Moon(1982, 15’ environ), composé de 10 photographies dont celles de Joseph Koudelka, Jane Atwood, ou encore Nancy Rexroth, commentées par Maurice Pialat, Madeleine Renaud ou encore Robert Delpire.
suivi de Salut les Cubains, d’Agnès Varda (1963, 30’)
En décembre 1962, quatre ans après l’accession au pouvoir de Fidel Castro, Agnès Varda part à Cuba avec le projet d’y faire un film composé exclusivement de prises de vues photographiques, qui révélerait ce qui la fascine tant sur l’île et qu’elle évoque ainsi : « la rencontre du socialisme et du cha-cha-cha ». Reçue par l’Institut Cubain des Arts et de l’Industrie Cinématographiques (ICAIC), Agnès Varda rencontre des artistes, notamment les peintres René Portocarrero et Wifredo Lam, le poète Roberto Retamar ou encore, « El Rey », le chanteur culte Benny Moré et des politiques, elle réalise un portrait saisissant de Fidel Castro lui-même. Elle photographie surtout le peuple cubain, de La Havane aux régions plus rurales, hommes, femmes, enfants, dont elle rend l’enthousiasme et l’espoir fous. Elle ramène au total plus de 1800 photographies qui deviendront Salut les Cubains, un documentaire qu’elle a voulu «didactique et divertissant ».
Dans le cadre de l’exposition Varda / Cuba, une sélection des photographies prises par Agnès Varda à Cuba est présentée et Salut les Cubains projeté chaque jour, en boucle, dans la Galerie de photographies, du 11 novembre 2015 au 1er février 2016.
suivi de Chronique de ma famille, de Sara Gómez (1966, 14’)
Influencée par les histoires que lui racontait sa marraine, Sara Gómez explore ses racines et offre un portrait de sa famille en mêlant photos issues de ses archives personnelles et musique populaire. Le film est le témoignage singulier d’une époque et d’un mode de vie ; celui des familles noires appartenant aux classes moyennes ou supérieures de Cuba, majoritairement originaires de Guanabacoa, l’un des quartiers de La Havane les plus fortement marqués par l’influence africaine et qui, avant la révolution castriste, se retrouvaient dans des clubs privés.
Quando
20:00 - 21:30