Cine / video
Paradise Not Yet Lost (a.k.a. Oona’s Third Year)
14 dic 2012
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Programme 14 : À Oona
« C'est un "diary film", mais c'est aussi une méditation sur le thème du Paradis. C'est une lettre à Oona pour l'aider, un jour, à se souvenir de ce qu'était le monde autour d'elle quand elle avait trois ans. Une époque dont elle n'aura que quelques petits fragments de souvenirs dans sa mémoire. » Jonas Mekas
Paradise Not Yet Lost (a.k.a Oona’s Third Year)
de Jonas Mekas
États-Unis, 1979, 16mm, 96’, coul., vostf
filmé en 1977, monté en 1979
« Le film se divise en six parties. La première se passe à New York et nous y
voyons de nombreuses scènes quotidiennes à la maison et en ville, et également
notre fille Oona qui a trois ans. D’autres sujets aussi : concert de Peter
Kubelka ; visite à Marie Deren, la mère de Maya ; parade de St Patrick’s ;
printemps à Central Park ; etc. La deuxième partie, très brève, se passe en
Suède pendant notre visite à Anna Lena Wiborn. La troisième partie se passe en
Lituanie pour le 90e anniversaire de ma mère avec ma femme Hollis et Oona,
alors âgée de deux ans et demi. Oona rencontre ses cousins, on boit de la bière
faite à la maison, on se promène à travers les bois, on cueille des champignons
et des fraises sauvages, on s’amuse. La quatrième partie se passe en Autriche,
on rend visite à Peter Kubelka et à Hermann Nitsch à Prinzendorf, on goûte le
vin de Hermann, on parle aux ânes de Peter, on visite Saint-Nicolas à
Kremsmuenster, puis nous allons en Italie avec Peter à la recherche du vin de
Michel-Ange, le Canaiola. La sixième partie est le retour à New York ; visite à
Willard Van Dyke ; 3e anniversaire d’Oona, incendie à Broome Street, encore des
scènes d’intérieur, début des tempêtes d’hiver. C’est un diary film, mais c’est
aussi une méditation sur le thème du Paradis. C’est une lettre à Oona pour
l’aider, un jour, à se souvenir de ce qu’était le monde autour d’elle quand
elle avait trois ans. Une époque dont elle n’aura que quelques petits fragments
de souvenirs dans sa mémoire. Un guide romantique pour lui rappeler les valeurs
essentielles de la vie, dans un monde artificiel, commercial, (un) poison pour
le corps et l’esprit. » Jonas Mekas, novembre 1979
« […] Où Jonas, après s’être longtemps identifié à la figure d’Ulysse, à son
errance et à ses combats, comprend qu’il n’y a pas d’Ithaque (sauf à en ouvrir
les frontières à l’universalité de la culture ou à souhaiter, avec le poète
Cavafis, que la route qui y mène soit longue) et se comporte désormais comme
Pénélope. » Patrice Rollet, « Zefiro Torna de Jonas Mekas », Trafic n°80, hiver
2011
Rediffusion le jeudi 27 décembre, 17h, cinéma 2
Quando
Desde 20:00