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Turin, berceau du cinéma italien - Le néoréalisme et ses alentours
23 abr - 27 may 2001
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Le néoréalisme et ses alentours
Dans la période qui va de 1945 à 1950, on peut dire que tout le cinéma italien est néoréaliste. La guerre et les bombardements ont mis hors d'usage la plupart des studios actifs. Le néoréalisme est une période de grande liberté créative qui voient des réalisateurs et des producteurs se lancer dans des entreprises les plus étranges, tenter des voies abandonnées par la suite pour un parcours de production plus rationnel. Dans le Turin de l'après-guerre, il y a des cinéastes amateurs qui filment la ville à demi-détruite par les bombes, des documents qui sont terminés avec des interprètes et des réalisateurs différents de ceux qui les avaient commencés. C'est le cas de Vivre encore, seule expérience de réalisation pour Leo Longanesi, un des hommes de culture les plus importants de l'époque. Des pellicules inconnues réalisées au milieu des combats partisans (comme les films extraordinaires de Don Giuseppe Pollarolo) et des films évocateurs sur l'expulsion des nazis (Aldo dit 26X1, qui reprend dans le titre l'ordre en code de l'insurrection générale à Turin). Mais il y a aussi un néoréalisme d'intervention sociale, comme le chef-d'oeuvre Riz amer, que De Santis tourne dans les rizières du Piémont après une enquête politique faite en s'appuyant sur les structures du parti communiste, ou Le Chemin de l'espérance, sur le drame des émigrés. Et il y a un cinéma néoréaliste comique, qui, à Turin, trouve en Macario son interprète le plus célèbre.
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