Invención y trasgresión
el dibujo en el siglo xx
27 abr - 27 ago 2007
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L'exposition présente une sélection de plus de 135 dessins majeurs issus du Cabinet d'art graphique du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne. De Picasso à Sylvia Bächli en passant par Max Ernst, Henri Matisse, Louise Bourgeois ou Raymond Hains, l'exposition réunit aussi bien des oeuvres historiques faisant référence aux grands mouvements artistiques du XXe siècle que celles d'artistes contemporains encore peu connus qui contribuent à la diversité et au renouvellement du dessin.
Exposition conçue et organisée conjointement par le Musée des Beaux-Arts et
d'Archéologie de Besançon et le Centre Pompidou, Musée national d'art moderne –
Centre de Création Industrielle, Paris.
L'exposition présente une sélection de plus de 135 dessins majeurs issus du
Cabinet d'art graphique du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne. De
Picasso à Sylvia Bächli en passant par Max Ernst, Henri Matisse, Louise
Bourgeois ou Raymond Hains, l'exposition réunit aussi bien des oeuvres
historiques faisant référence aux grands mouvements artistiques du XXe siècle
que celles d'artistes contemporains encore peu connus qui contribuent à la
diversité et au renouvellement du dessin.
Cette présentation est une occasion unique, d'aborder, avec des artistes
majeurs, la question du dessin au XXe siècle. En rupture avec ce qui avait
prévalu jusqu'alors, le XXe siècle s'ouvre sur de nouveaux territoires de
création, par l'utilisation de divers matériaux, le dessin sort de son champ
traditionnel. Une façon de rendre compte de l'extraordinaire vitalité de
l'expression graphique, depuis l'invention des collages, assemblages, dadaïstes
et surréalistes, jusqu'aux pratiques actuelles du dessin.
D'ailleurs, le support papier est redevenu pour beaucoup d'artistes
contemporains un terrain d'expression pleinement original, à l'heure de
l'alourdissement technologique...
Les oeuvres se répartiront autour de plusieurs sections, chacune d'entre elles
comprendra quelques oeuvres historiques qui font référence aux grands
mouvements artistiques du siècle pour se continuer jusqu'à la période
contemporaine.
[Le collage : le papier
collé, le papier découpé, le photomontage...] C'est la section la plus
importante puisque le collage à lui seul a suscité presque tous les changements
qui se sont produits dans l'art du XXe siècle.
On y trouve des papiers collés de Picasso, de Juan Gris, de Laurens, trois
papiers découpés de la série Jazz de Matisse... On verra ensuite un choix
d'oeuvres dada et surréalistes avec les collages de la femme à 100 têtes de Max
Ernst, des cadavres exquis, un photomontage de Hanna Höch, puis en avançant
vers le contemporain, des photomontages à tendance pop de Erró ou de Spoerri,
des découpages à la limite de l'abstrait de R. Hains, Jiri Kolar ou François
rouan... On y découvrira aussi des oeuvres peu connues de Martial Raysse ou
Dado.
[L'empreinte : le frottage, le décalcomanie, le monotype, l'estampage, le
tampon, le gommage...] L'empreinte et le frottage souvent ont été aussi
très utilisés par les artistes du XX e siècle, soit pour trouver de nouvelles
images, soit pour les occulter comme dans l'informel. On retrouve à nouveau un
parcours divisé entre 3/19 oeuvres plus historiques avec les frottages de Miro,
de Max Ernst, de Fautrier, de Michaux, les estampages d'Alechinsky...et plus
contemporaines avec les empreintes de corde de Viallat, les tampons d'Arman et
les gommages de Richte...
[Maltraiter : brûler, perforer, froisser, déchirer, gratter...] Ce
ne sont pas seulement les techniques du dessin qui changent mais aussi les
façons dont on traite le support papier, il devient comme un corps vivant :
Fontana perfore, Bryen enfume, Dubuffet gratte, Miro froisse... Barceló laisse
le papier mangé par les termites, Adriena Simotova, grande artiste tchèque, que
l'on encore peu vue, déchire arrache...
[Tacher, diluer, pulvériser ]La tache comme procédé de création a
toujours existé, comme on le sait, dans l'histoire de l'art, mais dans l'art du
XX e siècle, elle existe presque pour elle même, crée un nouvel espace comme on
le voit notamment dans l'oeuvre de Michaux et de Rainer ou plus récemment
Sigmar Polke ou Pierrette Bloch, grande artiste de l'encre. Rachel Whiteread
dilue et étale du fluide correcteur sur toute la surface du papier. Quant à
Bernard Moninot, il dessine sur du verre avec un pigment bleu des formes
cosmiques.
[Ecritures de rue : mots, tags, graffitis... ]Le dessin a toujours
eu partie liée avec l'écriture comme le montrent entre autres dada, Schwitters
ou les dessins de Miro... Il est aussi intéressant de voir comment avec
l'utilisation du marqueur, Dubuffet, dès les années 60 crée des images très
proches de tags ou des graffitis actuels, ouvrant cette exposition à un public
plus jeune. Quant à Basquiat il est évident que la rue fut son école.
[Le dessin hors limites ]Avec Pierrette Bloch le dessin n'est
qu'une seule ligne mais elle peut prendre tout le mur. Quant à Silvia Bächli,
elle fait éclater les limites du dessin en l'installant par fragments sur le
mur. Pour Philippe Demontaut, c'est la vidéo qui sert de support au dessin
puisqu'il dessine lui-même les décors de « Jean Maurice crève l'écran ».
Quando
9:30 - 18:00, todos los días excepto martes