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East Coast / Greenwich Village stories
01 oct 2016
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À partir de la deuxième moitié des années 1940, le Greenwich Village devient la destination new-yorkaise d’élection des jeunes artistes. Le quartier « était charmant, décadent, intime, accessible, presque comme une fête foraine », écrivait à ce propos Anatole Broyard, en y ajoutant : « on vivait dans les bars et sur les bancs de Washington Square. On partageait l’aventure d’essayer d’être, de commencer à être, écrivains ou artistes ». Des lieux comme le Cedar Bar ou le Café Bizarre deviennent des espaces de rencontre où les plasticiens côtoyaient les poètes et les jazzmans. Dans ce contexte le film s’avère le meilleur outil pour amorcer des collaborations entre les différents protagonistes de la scène (des peintres comme Larry Rivers, ou Alfred Leslie par exemple, qui commence à réaliser des films dans les années 1950 ). Situés quelques part entre le portrait de groupe et l’improvisation d’acteur (non sans un certain sens de l’humour), les œuvres de ce programme touchent au cœur de la première sensibilité Beat de New York et nous invitent à reconsidérer un réseau d’influence élargi, où l’on peut trouver également des références à la poésie « New York School » ou encore au cinéma direct.
Stewart Wilensky, Greenwich Village Sunday, 16mm (transféré sur fichier num.), coul, son, 12.29min
Rudy Burckhardt, Mounting Tension, 1950, 16mm, nb, son, 20min
Richard Leacock, Anatomy of Cindy Fink, 1962, coul, son, 12mm
Alfred Leslie, The Last Clean Shirt, 1964, 16mm, nb, son, 40min
Remerciements : Frazer Pennebaker et Pennebaker Hegedus Films (New York), The Film-Makers’ Coop (New York), Lux (Londres).
Quando
16:00 - 17:30