Exposición / Museo
Wolfgang Laib
26 feb - 13 abr 1992
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Wolfgang Laib, né le 25 mars 1950 à Metzingen, est un artiste allemand.
Laib est issu d'une famille de médecins de Biberach. Quoiqu'il étudie lui aussi la médecine à Tübingen, dans les années 1970, il s'intéresse très tôt à l'art. Sous l'influence de son mentor de Biberach, le peintre paysagiste Jakob Bräckle, il sinteresse aussi à la culture et à la philosophie d'Extrême-Orient.
Laib fait souvent des travaux de Land Art, dans son travail on peut voir aussi des influences de l'Art minimal. Le travail avec des matériaux naturels, comme la cire d'abeille, le pollen et le riz, est une caractéristique de Laib. Il fut surtout connu grâce à Milchsteine (dites pierres de lait) : grands blocs de marbre creusés profondément et remplis avec du lait.
Une première rétrospective de son œuvre a parcouru les États-Unis de 2000 jusqu'en 2002. Cette rétrospective fut visible plus tard à la Haus der Kunst de Munich. En 2008, il expose au Musée de Grenoble: Without place, Without Time, Without Body. Il obtient le prix Arnold-Bode-Preis à la documenta de Kassel de 1987.
Cette exposition est consacrée à l’artiste allemand Wolfgang Laib.
Le Musée renouvelle ici l’expérience d’une occupation singulière du Forum tentée par le passé avec Walter de Maria, Klaus Rinke, Takis ou Nam June Paik. Le Ca/rré de pollen de Laib y est visible jusqu’au 13 avril.
On serait tenté de suggérer que dans les œuvres de Wolfgang Laib, né en Allemagne en 1950, la Nature parle pour l’artiste. Ses matériaux : le pollen, le lait, le marbre, le riz, la cire d’abeilles sont des substances naturelles. Si les configurations sont dues au choix et à la main de l’artiste (carrés, cônes, alignements, par exemple), elles sont aussi déterminées par la spécificité de chaque matière : le côté poudreux du pollen, fluide du lait, inerte du marbre, granuleux du riz, organique de la cire, ainsi que par l’effet (disons la luminosité) de leurs couleurs. Les gestes simples et économes de l’artiste pour la préparation et la réalisation de chaque œuvre sont dictés par les mêmes exigences : cueillir, tamiser, verser, tailler, polir. […] « La nature et la beauté sont une même chose. Je ne peux rien créer d’aussi beau que la nature. La beauté est, je dirais, encore là. Par mon art, j’ai la chance d’y participer. » dit Laib.
Ainsi, d’exposition en exposition, Laib crée les mêmes pièces, invoque les mêmes matières, déploie les mêmes gestes. Ceux-ci, comme le renouvellement des saisons, proposent une reformulation de l’essence éternelle de la nature et de la vie, qui n’est jamais strictement tout à fait la même.
D’après Margit Rowell, Le Magazine, n°68, 15 mars-15 mai 1992
Quando
todos los días excepto martes