Debate / Encuentro
Colloque "De l'abstraction construite au cinétisme"
18 may 2001
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Après la Seconde Guerre Mondiale, l'abstraction construite, restée jusque là confidentielle en France, devient peu à peu l'un des mouvements dominants de la scène française et internationale. Au centre des débats idéologiques violents de l'après-guerre, elle est ensuite éclipsée dans la deuxième moitié des années 50 par le succès de l'abstraction lyrique. L'abstraction construite revient dans les années 60 comme une valeur sûre. C'est alors le cinétisme, un art qui prend en compte le mouvement dans tous ses aspects, qui se développe comme l'un des courants de l'avant-garde. Initiée au début des années 50, objet de la fameuse exposition
" Le Mouvement " chez Denise René en 1955, cette tendance multiforme fédère dans les années 60 les énergies des jeunes artistes d'Europe jusqu'en Amérique latine. Le cinétisme connaît un développement tardif aux Etats-Unis à la fin des années 60 et 70, sans jamais avoir la notoriété de l'op art qui vient de lui. On assiste au même moment à la naissance d'une version proprement américaine de l'abstraction construite : l'art minimal. L'art cybernétique, avatar du cinétisme, trouve aussi une nouvelle actualité avec l'utilisation dans l'art des nouvelles technologies.
Le programme du colloque :
- Serge Lemoine, conservateur en chef du Musée de Grenoble : " Paris, capitale de l'abstraction géométrique ? "
- Margit Weinberg Staber, critique d'art : " Recycler le Manifeste sur l'art concret (Theo van Doesburg, 1930) "
- Lea Vergine, artiste et critique d'art : " Art cinétique et art programmé en Italie "
- Willoughby Sharp, artiste et galeriste : " L'essor du cinétisme aux USA à la fin des années 60 "
- Pierre Restany, écrivain : " Un aspect du mouvement, le cinétisme dans la vie "
- Frank Popper, critique d'art : " L'art cinétique (histoire, rayonnement, prolongements) "
Table ronde
Modératrice : Véronique Wiesinger
Quando
11:00 - 19:00