Exposición / Museo
Les Alinari
Photographes à Florence, 1852-1920
30 oct 1978 - 8 ene 1979
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Cette exposition est consacrée aux photographies des frères italiens Alinari, célèbres par leur prodigieuse documentation sur l’art et l’architecture de l’Italie au XIXe siècle. Cette collection, née du talent et du travail enthousiaste d’une famille d’artisans, représente un phénomène unique dans l’histoire de la photographie.
Rapidement prospère, leur société entreprend des campagnes photographiques sur les monuments et musées d’Italie, diffuse des catalogues de ses productions et pratique activement le portrait. A la fin du XIXe siècle, les Alinari ont de nombreux liens avec les artistes et les théoriciens comme John Ruskin et Jacob Burckhardt.
La société emploie alors plus de cent personnes, édite des millions de cartes postales, possède des boutiques à Florence, Rome, Venise et Naples, et des correspondants dans les grandes capitales européennes.
L’unité de style est très sensible pour chacun des genres de photographie pratiqués, en raison de l’objectif commercial de l’entreprise, et aussi aux influences conjuguées de Leopoldo Giuseppe, Romualdo, puis de Vittorio et Arturo Alinari.
Les reproductions de peintures sont réalisées avec un grand souci de perfection technique, en employant des plaques photographiques de grand format (jusqu’à 90 x 130 cm).
Développant également le portrait, surtout pendant la période 1865-1871, où Florence est capitale de l’Italie, les Alinari deviennent les photographes de la cour de Victor-Emmanuel II. Dans leur salon défilent les célébrités de Florence mais aussi de toute l’Italie et même de l’étranger.
Les photographies d’architecture sont certainement influencées par les conceptions artistiques de l’époque : le plus souvent le monument choisi est centré et cadré de façon à ménager une perspective. Composées également, les photographies de rues italiennes offrent cependant une documentation dense et précise qui confère à l’ensemble un grand intérêt iconographique.
Par son immense diffusion, cette collection appartient au passé culturel italien.
D’après Luce-Marie Albigès, in Le Bulletin, n°10, décembre 1978 - janvier 1979
Quando
todos los días excepto martes