Debate / Encuentro
Michel Larionov
"Promenade. Vénus sur un boulevard", 1912-1913
07 dic 2008
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Promenade (Vénus sur un boulevard), œuvre typique de l'art russe « de gauche » au début du XXe siècle, acquise par le musée en 1982, est dans le contexte de sa présentation dans l'exposition « Le futurisme à Paris » analysée par Jean-Claude Marcadé, spécialiste de l'avant-garde russe.
Michel Larionov, Promenade. Vénus sur un boulevard, 1912-1913
Huile sur toile
117 x 87 cm
Il fait partie d'un cycle de tableaux que Larionov consacre en 1912-1913 au thème traditionnel et académique de la « Vénus ». Considérées comme une provocation par la critique et le public, ces œuvres combinent plusieurs cultures picturales. Par la trivialité du traitement du sujet et de l'iconographie, le vêtement « frivole » et indécent ; la danse type « cancan » et les lettres d'une publicité, la figure comme la facture sont primitivistes ; les principes de la démultiplication du mouvement et de transparence sont inhérents au prisme formel des peintres futuristes ; la géométrisation de la tête intègre une inflexion cubiste, puis, le rapport de la facture aux formes, traitée comme un foyer de rayons disséminés, relève du rayonnisme.
Jean-Claude Marcadé est directeur de recherche émérite au CNRS, président de l'Association « Les Amis d'Antoine Pevsner". Récemment, il a été commissaire des expositions « Paris Russe »
(Saint-Pétersbourg, Wuppertal, Bordeaux, 2003-2004, de « La Russie à l'avant-garde », Bruxelles, 2005-2006, de la rétrospective « Malévitch », Barcelone, Bilbao, 2006 et de la rétrospective « Rodtchenko », Barcelone, automne 2008.
Il vient de publier une monographie consacrée à Nicolas de Staël, aux éditions Hazan, 2008.
Par Jean-Claude Marcadé, historien de l’art. En lien avec l’exposition « Le
futurisme à paris. Une avant-garde explosive ».
Promenade (Vénus sur un boulevard) fait partie d’un cycle de tableaux que
Larionov consacre en 1912-1913 au thème traditionnel et académique de la «
Vénus ».
Considérées comme une provocation par la critique et le public, ces œuvres
combinent plusieurs cultures picturales.
Par la trivialité du traitement du sujet et de l’iconographie, le vêtement
« frivole » et indécent ; la danse type « cancan » et les lettres d’une
publicité, la figure comme la facture sont primitivistes ; les principes de la
démultiplication du mouvement et de transparence sont inhérents au prisme
formel des peintres futuristes ; la géométrisation de la tête intègre une
inflexion cubiste, puis, le rapport de la facture aux formes, traitée comme un
foyer de rayons disséminés, relève du rayonnisme.
Promenade (Vénus sur un boulevard), œuvre typique de l’art russe « de gauche »
au début du XXe siècle, acquise par le musée en 1982, est dans le contexte de
sa présentation dans l’exposition « Le futurisme à Paris » analysée par
Jean-Claude Marcadé, spécialiste de l’avant-garde russe.
Spécialiste de l’avant-garde russe, Jean-Claude Marcadé est directeur de
recherche émérite au CNRS, président de l’Association « Les Amis d'Antoine
Pevsner".
Récemment, il a été commissaire des expositions « Paris Russe »
(Saint-Pétersbourg, Wuppertal, Bordeaux, 2003-2004, de
« La Russie à l'avant-garde », Bruxelles, 2005-2006, de la rétrospective «
Malévitch », Barcelone, Bilbao, 2006 et de la rétrospective « Rodtchenko »,
Barcelone, automne 2008.
Il vient de publier une monographie consacrée à Nicolas de Staël, aux éditions
Hazan, 2008.
Quando
Desde 11:30