Moyens métrages de Martin Scorsese

American boy : A profile of Steven Prince

États-Unis, 1978, 55', coul., vostf., avec Steven Prince, Martin Scorsese, George Memmoli, Mardik Martin, Julia Cameron.

Deuxième volet, après Italianamerican, d'une "histoire orale de l'Amérique".

Scorsese fait parler son ami et assistant Steven Prince (le trafiquant d'armes dans Taxi Driver) qui a survécu à plusieurs expériences limites avec les drogues et les armes à feu. Comme le chante Neil Young : "Au bout de la rue de la douleur, la désillusion est aux aguets..." "Steven est un personnage. Vous n'imaginez pas à quoi il a survécu. Comment survivre? C'est la question que posent tous mes films, mais l'approche documentaire me donne une liberté totale, je n'ai plus à me poser de problèmes de style []. Le film a été tourné au cours de deux week-ends. Mes amis me poussaient à en filmer toujours davantage, mais je me suis tenu à mon idée première: un homme s'assied, vous raconte son histoire, et peu à peu on voit émerger une époque, un mode de vie, une manière de survivre. Je voulais que chacun puisse partager le plaisir de cette soirée avec Steven. À chacun de décider s'il l'a partagé avec un drogué, un criminel ou un frère".

Martin scorsese

Dimanche 15 janvier, 17h30.

Samedi 28 janvier, 20h30.

Scorsese par Mekas de Jonas Mekas

États-Unis, 2005, 10', coul., vostf

Dans le cadre du magazine d'Arte "Court-Circuit", un portrait libre de Martin Scorsese par Jonas Mekas.

Samedi 28 janvier, 20h30.

Italianamerican de Martin Scorsese

États-Unis, 1974, 48', coul., vostf avec Catherine Scorsese, Charles Scorsese, Martin Scorsese

Au cours d'un week-end, Martin Scorsese interroge ses parents sur leur histoire et leur communauté : les grands-parents, qui émigrèrent de Sicile autour de 1900, le quartier de Little Italy et une culture dominée par le rituel des repas. Ce retour aux origines familiales est aussi le contrepoint documentaire de Mean Streets. Catherine Scorsese y livre la fameuse recette de sa sauce et de ses boulettes. "En montant le film, je me suis aperçu que le sujet, c'était eux. Eux et moi. Leurs rapports entre eux et mes rapports avec eux []. J'ai découvert que j'ignorais tout de certains événements rapportés par mes parents. J'avais vécu à leurs côtés, mais sans les connaître, sans les comprendre []. La confection de la sauce, c'est le moment le plus important du film. Ce n'est pas une ficelle de monteur professionnel. Dans un quartier populaire comme le nôtre, chacun concocte ses sauces, à sa façon, absolument distincte de celle des voisins. C'est un mode d'identification. Tout le propos du film est là".

Martin Scorsese.

Copie restaurée par le MoMA de New York.

Dimanche 15 janvier, 17h30.

Samedi 28 janvier, 20h30.

Made in Milan de Martin Scorsese

États-Unis, 1990, 10', coul., vostf avec Giorgio Armani

Autoportrait d'un self-made man : Giorgio Armani raconte Milan, son enfance, ses débuts de couturier, l'influence déterminante du cinéma américain, avant de présenter sa nouvelle collection.

Dimanche 15 janvier, 17h30.

Samedi 28 janvier, 20h30.

Publicité Armani I (Armani Commercial I) de Martin Scorsese

États-Unis, 1986, 30'', nb

Au lit, une jeune femme apprend à un jeune homme quelques mots d'italien.

Dimanche 15 janvier, 17h30.

Samedi 28 janvier, 20h30.

Publicité Armani II (Armani Commercial II) de Martin Scorsese

États-Unis, 1988, 20'', coul.

Épiée par un jeune homme, une jeune femme fouille son appartement. Elle ne le trouve pas, et il s'enfuit, renversant une bouteille de parfum.

Dimanche 15 janvier, 17h30.

Samedi 28 janvier, 20h30.