Cher peintre - Peintures figuratives depuis l'ultime Picabia

"CHER PEINTRE" emprunte son titre à une célèbre série polémique de Martin

Kippenberger.

Utilisant la forme d'un arbre généalogique, l'exposition tente de

contextualiser le « retour » d'un certain type de peinture figurative qui a

émergé au courant des années 90, en constituant un « socle historique », pour

mieux situer cette dernière.

Glenn Brown, 2001

Joseph Beuys(after Rembrandt)

[Joseph Beuys (d’après Rembrandt)]

© Collection Walter et Bobby, Beverly Hills

Photo : courtesy Patrick Painter Inc., Santa Monica

Une sélection de « Nus » tardifs de Francis Picabia (années 40) introduit ainsi

le parcours, qui se poursuit par le choix d'une position radicale par décennie

: les premiers tableaux austères de Bernard Buffet (années 50), les tableaux

« Capitalist Realist » de Sigmar Polke (années 60), les portraits sociologiques

d'Alex Katz (années 70), et les autoportraits caustiques de Martin Kippenberger

(années 80).

Martin Kippenberger

Ohne Titel (sans titre)

de la série "Liebe Maler male mir" (cher peintre peins moi), 1981

© Estate of Martin Kippenberger

Courtesy Galerie Gisela Capitain, Cologne

Elizabeth Peyton

Luing (Tony), 2001

© Collection Diane Wallace, New York

Courtesy Gavin Brown's Enterprise, New York

Faisant suite à ces figures historiques, est présenté un ensemble d'artistes

contemporains : Kai Althoff, Carole Benzaken, Glenn Brown, Brian Calvin, John

Currin, Peter Doig, Kurt Kauper, Bruno Perramant, Elizabeth Peyton, Neo Rauch,

Luc Tuymans et Sophie von Hellermann.