Ma première brasse
(Auto)portraits 1
09 may 2009
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précédé d'un film resté sans titre, des Minutes d'un faiseur de films et suivi de L'Homme des roubines. Séance présentée par Jean Collet, Gérard Courant et Luc Moullet.
(AUTO)PORTRAITS 1[
]
Films projetés :
. SANS TITRE
de Luc Moullet
France / 2001 / 4' / coul.
Documentaire sur la société de production de Luc Moullet, réalisé pour le
magazine Court-circuit d'Arte.
. LES MINUTES D'UN FAISEUR DE FILMS
de Luc Moullet
France / 1983 / 13' / nb
avec Luc Moullet
Un jour dans la vie de Luc Moullet. Tous ses bons trucs pour faire un film...
L'une des « lettres de cinéastes » produites par Antenne 2 dans le cadre de
l'émission Cinéma cinémas.
« La lettre de Moullet fait merveille de simplicité. »
X. Villetard, Libération, 04/05/1983
Luc Moullet dans Les minutes d'un faiseur de films © INA
. MA PREMIÈRE BRASSE
de Luc Moullet
France / 1981 / 43' / nb
avec Luc Moullet / l'équipe technique
Produit par l'Ina dans le cadre d'une série intitulée « Le grand jour ». En
1981, le grand jour a eu lieu : Luc Moullet a appris à nager !
« Un grand cinéaste est né [...] On va rire à Moullet. Jusqu'à en crever. »
L. Skorecki, Cahiers du cinéma, 11/1981
« La première fois que je l'ai vu, ça a été un choc. D'abord à cause du format
– je n'avais jamais vu de films de quarante minutes. Et puis à cause de ce que
je voyais à l'écran, qui me paraissait complètement hallucinant. Ça m'a donné
envie de faire des chansons parce que je trouvais une liberté de ton
phénoménale chez Luc Moullet : il se permettait tout. Il y a aussi quelque
chose du collage dans ce film, quelque chose au fond – je ne sais pas si Luc
Moullet sera d'accord avec moi – de punk qui m'a galvanisé. »
P. Katerine au Centre Pompidou, Hors Pistes, mars 2007
. L'HOMME DES ROUBINES
de Gérard Courant
France / 2000 / 55' / nb et coul.
avec Luc Moullet / Jean Abeillé
Portrait de Luc Moullet filmé dans les Alpes du Sud, dont il est originaire et
où il a beaucoup tourné. On y voit des roubines (badlands en anglais), tant
prisées par le cinéaste pour leurs reliefs qui tiennent à la fois de la
montagne et du désert.
« À ce portrait autobiographique, il fallait une montée dramatique. Elle se
fera en ascension. Les souvenirs de chacun des lieux évoqués reviennent en
ordre gradué, altitude par altitude. Il y aura ceux des 400 mètres puis des
500, pour terminer par le plus haut, vers les 1800 mètres. Ça vaut bien des
constructions scénaristiques alambiquées et savantes. Et, en plus, c'est simple
et hilarant, et finalement sérieux. »
J. Douchet, Cahiers du cinéma, 11/2006
Luc Moullet dans L'homme des roubines de Gérard Courant © Amis de Cinématon
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