Evento fuera del sitio
Rancillac "Horloge indienne"
Un jour une oeuvre
18 oct 2011
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Rancillac
Cette manifestation est organisée dans le cadre du nouveau programme de sensibilisation à l’art et à la création, intitulé « Un jour, une œuvre », proposé aux collectivités territoriales .
Pendant une journée, une œuvre majeure des collections du Centre Pompidou ayant marqué l’histoire de l’art des XXe ou XXIe siècles est exposée, en dehors d’un contexte muséal, dans une maison de quartier, une salle des fêtes de mairie, un centre commercial…, au public le plus large et le plus divers, aux familles, aux simples amateurs, aux personnes peu familières de l’art de notre temps. Dans le droit fil des « Leçons de peinture » imaginées par Bernard Blistène, directeur du département du développement culturel du Centre Pompidou, pour la première édition du Nouveau festival en 2009, l’œuvre est présentée, dans toute la mesure du possible, par l’artiste lui-même et/ou par un historien d’art, généralement un conservateur du Musée national d’art moderne.
Aujourd’hui, à Saint-Maur-des-Fossés, Horloge indienne (1966) de Bernard Rancillac.
En 1967, Bernard Rancillac expose à Paris une série de 18 toiles exécutées à partir de photographies illustrant les événements qu’il juge les plus marquants de l’année 1966 : guerre au Vietnam, révolution culturelle en Chine, affaire Ben Barka, apartheid en Afrique du sud, lutte pour le droit à la contraception, multiplication des incidents diplomatiques entre Israël et les pays arabes, etc. Horloge indienne appartient à cette série.
Réalisé d’après une photographie recadrée et retravaillée, le tableau dénonce la misère et la malnutrition dans les pays du tiers-monde. Il peut être accroché dans n’importe quel sens. En une vue kaléidoscopique, il juxtapose, dans des tonalités acides, les mêmes scènes de famine qui se répètent inexorablement. Pour fabriquer ces images politiques, Bernard Rancillac puise dans la culture populaire, notamment dans les univers de la bande dessinée et de la publicité.
« Tous les “événements” politiques m'impressionnent, dit-il. Je l'ai découvert quand j'ai décidé de faire les toiles sur l'année 1966. J'ai compris alors que j'étais un animal politique, pas un chroniqueur mondain ! À l'origine de toute création artistique, il faut une émotion. Très souvent, chez moi, elle est de nature politique, même quand je peins des Mickey, des musiciens de jazz, des voitures ou des stars de cinéma. Le journaliste et le photographe sont plus présents sur l'événement et plus rapides en communication. Mais le peintre a le temps pour lui, le temps de s'enfoncer dans la chair du temps. Cela s'appelle l'histoire. »
Quando
10:00 - 17:30
Dónde
Lycée Gourdou Leseurre, St-Maur-des-Fossés