El paseante solitario

« La botanique est l’étude d’un oisif et paresseux solitaire » estime

Jean-Jacques Rousseau dans Les Rêveries du promeneur solitaire. Si la promenade

permet au marcheur de redécouvrir la nature, elle lui ouvre également un espace

intérieur. C’est à travers un regard rêveur que les cinéastes présentés

recueillent les moments fugaces qui orneront leurs herbiers filmiques en

collectionnant les motifs pour mieux évoquer un instant disparu.

Glimpse of the Garden, Marie Menken, 1957, 6’, 16mm; All my Life, 1966, Bruce

Baillie, 3’, 16mm; Les bouquets 1-10, Rose Lowder, 1994-95, 12’, 16mm;

Mothlight, Stan Brakhage, 1963, 4’, 16mm; The garden of Earthy Delights, Stan

Brakhage, 1981, 2’30”, 16mm; 37/78 Tree Again, Kurt Kren, 1978, 4’, 16mm; 3/60

Bäume im Herbst, Kurt Kren, 1960, 5’ , 16mm; All that Rises, Daïchi Saïto,

2009, 7’, 16mm.