Visita guiada / Taller
Les impromptus
Trafic graphique
02 abr 2006
El evento ha terminado
"Trafic graphique" avec le créateur Guillaume Linard.
Trafic Graphique est un atelier collectif de peinture radiocommandée proposé par l'artiste Guillaume Linard.
L'installation comporte un ensemble de gobelets de peinture, 100 m² de toile et dix voitures radiocommandées.
Endossant le rôle de pilote des voitures, enfants et parents sont invités à renverser des gobelets de peinture disposés sur une toile fixée au sol. Les voitures roulent alors dans la peinture et laissent au sol un ensemble de traces de toutes les couleurs. Les chocs picturaux se succèdent ainsi tout au long de l'après-midi et construisent l'espace de la toile.
L'action se fait par équipe de deux, un pilote et un co-pilote. À chaque équipe est attribuée une couleur. Chaque couleur se décline sous trois formes : peinture, encre et pigments secs. Le pilote prend place tandis que son coéquipier tourne autour de la toile pour le guider dans son parcours. Ensemble, ils doivent étaler au mieux leur couleur sur la toile. Les rôles sont inversés au bout de cinq minutes. Ce sont 10 teintes, correspondant aux 10 équipes, qui vont investir de cette façon l'étendue de la toile.
Après l'atelier
A la fin de l'atelier un petit Parcours dans les collections du Musée est remis aux participants pour aller librement à la rencontre de quelques oeuvres d'artistes qui, dès la deuxième moitié du 20ème siècle, ont cherché d'autres moyens de peindre que les traditionnels pinceaux.
A la fin de sa vie, Henri Matisse remplace ses pinceaux par des ciseaux pour « tailler à vif dans la couleur ». Il découpe des formes dans des papiers gouachés pour créer des collages magnifiques. Dans les années soixante, Yves Klein utilise des modèles vivants dont il enduit le corps de couleur bleue pour devenir des pinceaux vivants, tandis que Niki de Saint Phalle tire à la carabine sur des poches de couleurs qui explosent et se répandent sur une toile. Ces artistes peuvent aussi utiliser la toile différemment, parfois au sol, parfois sans châssis. Ainsi, Jackson Pollock étend sa toile à même le sol et projette la peinture par grands gestes, en tournant autour de sa toile.
Partez à leur découverte !
Au Musée, dans la section Destruction
Salle « Le corps désenchanté » :
YVES KLEIN, Anthropométrie de l'époque bleue (ANT 82), 1960
Section Construction-Déconstruction
Salle « Procédures violentes» :
NIKI de SAINT PHALLE, Tir , 1961
Section Mélancolie
Salle « Nostalgie » :
HENRI MATISSE, La Tristesse du roi , 1952
Quando
15:00 - 16:45