Cine / video
Cinéma surréaliste
10 abr 2002
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La Coquille et le clergyman, Germaine Dulac, scénario d'Antonin Artaud, 1927, 35 min, 35mm, nb, sil.
"Tout mon effort a été de rechercher dans l'action du scénario d'Antonin Artaud les points harmoniques, et de les relier entre eux par des rythmes étudiés et composés. Tel par exemple le début du film où chaque expression, chaque mouvement du clergyman sont mesurés selon le rythme des verres qui se brisent ; telle aussi la série des portes qui s'ouvrent et se referment, et aussi le nombre des images ordonnant le sens de ces portes qui se confondent en battements contrariés dans une mesure de 1 à 8. Il existe deux sortes de rythmes. Le rythme de l'image, et le rythme des images, c'est-à-dire qu'un geste doit avoir une longueur ". Germaine Dulac
L'Étoile de mer, Man Ray, sur un poème de Robert Desnos, 1928, 15 min, 35mm, nb, musique
" Pourquoi demander à un tel film où il nous conduit ? Seuls ceux qui craignent de se confier à la charrette fantôme des songes posent des questions. Pour nous, il ne nous plaît pas d'interroger le Merveilleux. On ne converse point avec la divinité. C'est assez de l'adorer. Il faut donc se taire lorsque les rêves dansent et chantent, lorsque leur bondissement anime les paysages de l'Inconnu. " Germaine Decaris, Soir, 18 juin 1928
La Perle, Henri d'Ursel, scénario de Georges Hugnet 1929, 25', 35mm, nb, sil. avec Kissa Kouprine, Georges Hugnet, Mary Stutz, Renée Savoy
Ce film rappelle les serials français des années vingt, type Les Vampires de Feuillade, à base de vols, de poursuites et de meurtres. Il baigne dans une atmosphère onirique qui ne figurait pas dans les originaux. Tel quel, et qu'on y voie ou non l'empreinte surréaliste, ce court film conserve après deux tiers de siècle un charme singulier, qu'on retrouve rarement à un tel degré dans l'avant-garde de ces années là.
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Desde 15:00