Cine / video
Jardin du Luxembourg
10 nov 2007
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Jardin du Luxembourg de Mannus Franken
Pays-Bas, 1927, noir et blanc, 10 min
Observation des promeneurs des jardins du Luxembourg par le cinéaste néerlandais qui collabora notamment avec Joris Ivens pour La Pluie. Les jeux des enfants, les petits voiliers du bassin, les flirts au bord de la Fontaine Médicis, rien n'a changé aujourd'hui si ce n'est la mode vestimentaire.
Images d'Ostende d'Henri Storck
Belgique, 1929, noir et blanc, muet, 11 min
Henri Storck a été proche de toute l'avant-garde européenne. En 1929, il a 22 ans. Il est l'ami des peintres et écrivains d'Ostende, comme James Ensor et Fernand Crommelinck. Pour eux, il a créé avec Félix Labisse le premier ciné-club. 1929 est l'année de sa rencontre avec Jean Vigo.
" Dès Images d'Ostende, sa caméra caresse les bateaux enfumés, glisse sur les ancres abandonnées des môles, avant de s'arrêter, contemplative, devant les jeux de la nature, vaguelettes des mares, mouvement des dunes herbues, va-et-vient de l'écume et de la mer. " (A.Tournès, Jeune cinéma, mai-juin 1988)
Trains de plaisir d'Henri Storck
Belgique, 1930, noir et blanc, muet, 8 min
Dans le diptyque fondateur qu'Henri Storck a consacré à sa ville natale, alors qu'Images d'Ostende est une immersion dans les éléments marins, Trains de plaisir s'attache à l'élément humain. La plage et les baigneurs, attitudes et gestes.
"Tout ceci constitue un ensemble de scènes prises sur le vif qui témoignent d'un sens aigu de l'observation narquoise et qui ne sont pas sans évoquer la cocasserie des tableaux de James Ensor qui, lui aussi, fut inspiré par les foules d'Ostende" (J. Polet, Revue belge du cinéma, août 1979)
Nogent, Eldorado du dimanche de Marcel Carné
France, 1929, noir et blanc, 20 min
Marcel Carné a 20 ans. Tour à tour artisan ébéniste, courtier en assurances, lauréat d'un concours de photographie, assistant de Georges Perinal sur les films de Jacques Feyder, il a gagné le concours de critique de Ciné-Magazine et employé son premier salaire à l'achat d'une caméra. Avec Michel Sanvoisin, il tourne à Nogent-sur-Marne tous les dimanches d'été. Le film témoigne de la volonté du jeune cinéphile de faire du cinéma : "Je voulais surtout montrer ce que j'étais capable de faire ". Il est loin du point de vue documenté de Jean Vigo, et s'étonnera qu'on ait pu voir dans son oeuvre l'annonce du néo-réalisme italien.
In the Street de James Agee, Janice Loeb et Helen Levitt
Etats-Unis, 1952, noir et blanc, 16 min
A New York, des enfants noirs filmés dans les rues de l'Upper East Side de Manhattan. Parlant du travail de la photographe Helen Levitt, James Agee avait écrit : " La préoccupation principale de ces photographies est, selon moi, l'innocence, non pas au sens erroné et galvaudé que ce mot a fini par prendre, mais selon sa pleine sauvagerie et sa férocité originelle, et son instinct pour la grâce et la forme. "
Du côté de la côte d'Agnès Varda
France, 1958, couleur, 28 min
La Côte d'Azur vue en couleurs par Agnès Varda, qui cultive le mot d'auteur et l'image insolite. Film de commande transformé en un essai sur le tourisme, non sans un certain humour.
" Je ne fais pas de cinéma ironique. J'aime bien rire mais l'ironie implique qu'on se moque des autres () En voyant Du côté de la côte les gens se marrent mais ce n'est pas tellement drôle. Le film se rattache à un genre d'observation, d'explication par l'indulgence, ce qu'indique bien le commentaire. L'idée était que les gens recherchent un certain Eden, auquel ils ont droit parce qu'ils sont fatigués. Et ce n'est tout de même pas leur faute si l'Eden qu'on leur propose sur la Côte est en toc. Mais, en tout cas, cet Eden-toc renvoie à une plus grande idée de l'Eden, à l'idée de repos qui est une belle idée. Il faut être indulgent et regarder les gens comme on regarde le film. On rit d'abord et on comprend ensuite. " (A.Varda, in Cahiers du cinéma, avril 1965)
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Desde 17:00