ROBBERT F. LYING

Robbert F. Lying de Rodolphe Bouquerel

1975 / 16 mm / nb / son / 62'

« Si l'on excepte Intervu exanimé et plusieurs films sans titre, [le] film le plus important [de Bouquerel] est Robbert F. Lying, une espèce d'À bout de souffle punk, gris métallique ou doré (il existe une version dorée), avec des cadrages inouïs, insolites, au ras du corps, un film brut de coffrage, naïf - au sens où les frères Lumière, où Godard, où Warhol ont été naïfs, c'est-à-dire ont traité le cinéma comme un jouet tout neuf dont on peut faire ce qu'on veut -, racontant sans trop de transitions ni de précautions une histoire d'amour et de trahison qui ne finit pas trop bien. Bref, non loin de Pierre Clémenti, le jeune ancêtre rough des films de Jarmush et de Leos Carax. »

Dominique Noguez