Traversée des lieux
1979
Traversée des lieux
1979
Domaine | Nouveaux médias | Oeuvre sonore |
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Technique | Fichier numérique non compressé WAV 24 bits 192 KHz stéréo |
Durée | 91 min 37 s |
Acquisition | Don de Gael Fredrikson, courtesy In Situ - Fabienne Leclerc, 2017 |
N° d'inventaire | AM 2018-390 (8) |
Pas de reproduction
Informations détaillées
Artiste |
Lars Fredrikson
(1926, Suède - 1997, France) |
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Titre principal | Traversée des lieux |
Date de création | 1979 |
Circonstances de production | OEuvre sonore destinée à accompagner la pièce chorégraphique Traversée des lieux, représentée au Palace, à Paris, le 11 juillet 1979. Mise en scène Jean-Pierre Soussigne, scénographie Marie-Noël Cadiau. Danseurs : Catherine Massin, Michel Lestrehan, Dominique Petit et Daria Faïn. |
Lieu de réalisation | Studio de l’artiste, Antibes |
Collaborateurs | Poète : Jean DAIVE |
Domaine | Nouveaux médias | Oeuvre sonore |
Description | Traversée des lieux est une pièce chorégraphique du groupe de recherche théâtrale Théâtre du labyrinthe, représentée au Palace, à Paris, le 11 juillet 1979. Jean-Pierre Soussigne en est le metteur en scène, et Fredrikson en réalise la bande son. Cette oeuvre sonore est la plus « organisée » de l’artiste, qui réalise pour l’occasion la seule « partition » qui nous soit parvenue. Il y décline une palette de sons contrastée. On y retrouve des impulsions sous différentes formes – allant de sons de synthèse à des enregistrements de battements de coeur -, des déflagrations, des sons de compteur Geiger – que l’on retrouve dans les oeuvres Plasticité n°8 et Trio pour retombée radioactive créées à la même période -, des frottements granuleux, des vrombissements basse fréquence… L’élément dont l’impact sur la structure de l’oeuvre et sur l’écoute est le plus important, consiste, en deux endroits de l’oeuvre, en une montée lente, graduelle, qui s’épaissit et se dilate dans le champ des hauteurs et gagne progressivement en amplitude, jusqu’à devenir assourdissante, omniprésente. La pièce est très inspirée du théâtre de Samuel Beckett, qui assistera à une répétition, et dont les danseurs lisent préalablement L’innommable. L’oeuvre de l’écrivain n’est pas la matrice du ballet, mais influence la réflexion sur la spatialité, le corps et le silence, qui y est développée. Chaque danseur évolue dans l’espace selon un schéma global : leurs trajectoires dessinent une spirale, une courbe, une diagonale, une ligne brisée et un angle droit. Cette collaboration opère dans l’oeuvre de Fredrikson la jonction entre les problématiques corporelles, spatiales, sonores et poétiques. Bande magnétique 1/4 pouce à 19 cm/s et fichier numérique haute définition |
Technique | Fichier numérique non compressé WAV 24 bits 192 KHz stéréo |
Durée | 91 min 37 s |
Tirage | Epreuve d'artiste, exemplaire unique non numéroté |
Notes | Historique des expositions : Représentation unique le 11 juillet 1979 au Palace, Paris |
Acquisition | Don de Gael Fredrikson, courtesy In Situ - Fabienne Leclerc, 2017 |
Secteur de collection | Nouveaux medias |
N° d'inventaire | AM 2018-390 (8) |