Rendez-vous avec la revue "Cinéma 05"
26 sept. 2003
L'événement est terminé
Après quatre numéros, Cinéma se confirme comme l'une des plus importantes revues d'esthétique et d'histoire du cinéma. Elle invite à un retour aux sources - films et archives - à tous les sens : aux textes et aux images. Prolongement logique de cette vocation, Cinéma 05 a accompagné son dernier numéro de la reproduction sur DVD d'une oeuvre commentée dans ses pages (La Marche de Tokyo, de Kenji Mizoguchi). On présente ici deux autres inconnus discutés dans la même livraison : un film et un cinéaste.
RENDEZ-VOUS
AVEC LA REVUE “ CINÉMA 05 ”
VENDREDI 26 SEPTEMBRE – 20H / CINÉMA 1
Après quatre numéros, Cinéma se confirme comme l'une des plus importantes
revues d’esthétique et d’histoire du cinéma. Elle invite à un retour aux
sources - films et archives - à tous les sens : aux textes et aux images.
Prolongement logique de cette vocation, Cinéma 05 a accompagné son dernier
numéro de la reproduction sur DVD d’une œuvre commentée dans ses pages (La
Marche de Tokyo, de Kenji Mizoguchi). On présente ici deux autres inconnus
discutés dans la même livraison : un film et un cinéaste.
EN MANGEANT DES OURSINS
MENJANT GAROTES
de Luis Buñuel
1930 / 3’ / 35 mm
Pendant le tournage de L’âge d’or, Luis Buñuel réalisa un court film dont le
père de Salvador Dalí était le protagoniste. Resté ignoré pendant presque
soixante ans, En mangeant des oursins débute comme un simple film de famille
(le penchant “ documentaire ” de Buñuel), mais, débouchant sur une “ orgie
alimentaire qui est aussi une orgie de signes ” (Fèlix Fanés), ne fait pas
l’économie d’un discours construit et de jeux complexes avec le sens (les
relations entre Dalí père et fils et leur entourage).
CHOIX DE FILMS DE LEIGHTON PIERCE
“ Leighton Pierce, à n’en pas douter, est un maître, à égalité avec les
meilleurs des poètes, des compositeurs et des cinéastes/créateurs multimédias.
Une affirmation extravagante, dont je suppose qu’elle lui donnerait envie de
rentrer sous terre. Mais son œuvre l’atteste. Pierce réalise des courts
métrages - quelque trente-quatre - depuis 1979. D’abord en 16 mm, bien qu’il
ait rapidement utilisé la vidéo. Il est, à coup sûr, un miniaturiste: il
travaille sur une échelle limitée, et pousse le raffinement à la perfection.
Ses sensibilités structuralistes semblent enracinées dans la musique : on y
trouve une attention à l’organisation et à l’ordre, au rythme, aux motifs et
aux récurrences, au matériau dont sont faites la chanson et la poésie. Ce ne
sont en rien des exercices académiques. Et là où ils commencent vraiment à
chanter, ils sont liés à la réalité, enchâssés dans la vie réelle: bien que
Leighton soit, comme tout grand artiste, parfaitement respectueux de son moyen
d’expression, son véritable sujet est l’enfance. ” (Jon Jost)
You Can Drive the Big Rigs
1989, 16mm, 15'
Glass
1998, 16mm, 7'
50 Feet of String
1995, 16mm, 52'
The Back Steps
2001, vidéo numérique, 5'
Water Seeking Its Level
2002, vidéo numérique, 6'
Nous remercions Leighton Pierce, Bernard Eisenschitz et la revue "Cinéma 05"
Quand
À partir de 20h