"Les années Melba"

V.W. Vitesse Women, Claudine Eizykman, 1970-1974, 36', 16mm

"Claudine Eizykman avec Vitesse Women, film torentueux, éblouissant, entre-croise plusieurs séquences selon des rythmes divers, parfois proches des seuils perceptifs, permettant le dérèglement des sens souhaité par Rimbaud, ouvrant la voie à un autre mode de perception."

Michel Nuridsany "Prix du Jury du 5ème Festival de Knokke le Zoute (1975) V.W de la française C. Eizykman, syncope l'image sur un rythme rapide comme à travers la palpitation d'une paupière." Marcel Martin

Red Light, Pierre Rovere, 1975, 7', 16mm

Les perforations directes du film sont produites en utilisant une perforatrice de ruban reliée à un ordinateur. Les cycles ryhtmés des mouvements apparents des découpes lumineuses bleues et rouges percutent l'écran et la vision. Dominique Willoughby

Film sans caméra STST, Giovanni Martedi, 1974, 4' 50", 16mm

"Les Films sans caméra de Giovanni Martedi donnent à voir le ruban filmique dans des états improbables." Guy Fihman

Scandés, Patrick Delabre, 1974-1977, 3', 16mm

"Patrick Delabre mène avec le film un corps à corps intense. Dans Scandés il découpe des fragments du ruban qu'il recolle sur lui-même, éclats d'images, tremblements de foulards soyeux, discontinuités, séquences hachées, Scandés, ce ruban fragile sape perversement en une série de courtes séquences le continuum cinéma-visuel, par un simple vibrato." Dominique Willoughby

A l'exotique, Claude Postel, 1976, 3', 16mm

La caméra décrit un mouvement de balayage latéral sur un axe fixe changeant progressivement d'angle : sorte d'éventail parcourant un univers coloré indéfini entre transe et tentative d'endormissement. Claude Postel

* Melba Story * [inédit] Claudine Eizykman, Dominique Willoughby, mid- 70's, 6',16 mm couleurs.

Fragments de l'histoire de Melba.

D'art moderne, Dominique Willoughby, 1977-1992, 9'50" , 16mm

« Mouvements dessinés directement sur le film à partir de et parfois par dessus des prises de vues réelles de Paris, ascenseurs, rues, métro, escalators, autoroutes. Déplacements rapides se transforment en lignes colorées quasi abstraites. Les vues réelles se mêlent aux graphes animés. Rythme, couleurs intenses, vitesses, peinture animée, épurée et fragmentaire de la vie urbaine."

Dominique Willoughby

59 heures rue de la Sante, Edouard Beux, 1977, 3', 16mm

"C'est 59 heures de prises de vues pendant lesquelles des individus commutent des interrupteurs de leur logement et produisent ainsi de l'énergie pour nos neurones." Édouard Beux

Sixième étage, Unglee, 1979, 2 min 45

"Sixième étage, un titre, une femme, un homme, tous les deux maquillés outrageusement, et un rythme s'accélérant, filmés image par image toujours immobiles, mais donnant l'impression de vie, ou plus exactement d'un spectacle vivant." Unglee

Filmachine à Coudre : Electrofil-M-Ogramme, Jenny Davidson, 1981, 6 min, 16mm

Film cousu sur de l'amorce. Catalogue Branchements Cinégraphiques, 1981.

Ultrarouge-Infraviolet, Guy Fihman, 1974, 31 min, 16mm

"Ultra-rouge Infra-violet : temps/couleur. Ici apparaît toute les gammes chromatiques (visibles/impressionnables par le support photochimique) là où habituellement un seul système chromatique, réputé vrai, normal, devrait advenir. Les milliers de variations chromatiques s'effectuent à partir d'un tableau Les Toits rouges de Pissarro avec des procédures et des rythmiques spécifiques." Guy Fihman

"Le film qui me paraît la révélation du Festival Exprmtl 5 Ultra-rouge Infra-violet de Guy Fihman. C'est la première analyse d'un tableau faite par des moyens autres que la théorie, le commentaire verbal... L'oeuvre d'art y est considérée dans sa structure elle même" René Micha.