Alice Anderson

Alice Anderson

Alice Anderson vit et travaille à Londres. Diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et du Goldsmiths College de Londres, elle a reçu le prix Gilles Dusein en 2001. Elle a été invitée depuis lors à participer à de nombreuses expositions collectives et festivals de films, notamment au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris et au Festival de Oberhausen en Allemagne. En 2001 la galerie Yvon Lambert lui a consacré sa première exposition personnelle.

Utilisant fréquemment le support filmique dans sa recherche plastique, Alice Anderson produit également des dessins, des livres et des installations dans lesquelles elle propose aux spectateurs d'inquiétants allers-retours entre réel et imaginaire.

Ma mère d'Alice Anderson

Paris, Londres, 1999 - 2000, série de 20 films, durée totale de 40' environ, couleur, son, mini DV

(seront, ici, projetés les numéros 3/8/12/15)

3) 2'15'' couleur, son, mini DV

8) 2'30'' couleur, son, mini DV

12) 4'30'' couleur, son, mini DV

15) 2'30'' couleur, son, mini DV

Ma mère est une sorte de téléfilm en 20 épisodes tournés en vidéo où une mère générique interprétée à l'image par Alice Anderson, se retrouve exposée à des problèmes inhérents à la relation mère-fille. Les personnages n'hésitent pas à franchir les limites de l'absurde et du grotesque.

Vertical d'Alice Anderson

New York, 2001, 9'30'', couleur, son, mini DV

L'histoire suggère le départ d'Amanda vers d'autres horizons pour échapper à sa condition. Rêvant d'aller plus haut, elle deviendra elle-même un immeuble, un gratte-ciel.

Hot water d'Alice Anderson

Londres, 2002, 2'.45'', couleur, son, mini DV

Pendant la nuit, de l'eau chaude coule d'un robinet.

N.I.H.R d'Alice Anderson

Londres, 2002, 17', couleur, son, mini DV

Une femme se rend dans un institut national pour en consulter les archives. Elle cherche à visionner une copie de First Row, un film clé réalisé par Leight. Progressivement, elle s'enfonce dans un labyrinthe administratif alors que l'heure de fermeture approche.

"Pour montrer ces quatre petits films, j'ai voulu organiser la projection autour d'une nouvelle histoire inventée pour l'occasion. Intégrée aux films, elle devient une histoire dans les histoires. En se développant dans les univers sociaux ou intimes des quatre films a priori sans relation entre eux, la nouvelle histoire reproduit un schéma que j'utilise fréquemment : jouer avec les choses qui se présentent à moi pour leur donner un nouveau sens et finalement servir la narration." Alice Anderson

En présence de l'artiste