Exposition / Musée
Georges Rousse
13 oct. 1993 - 3 janv. 1994
L'événement est terminé
Cette exposition est consacrée à l’artiste français Georges Rousse.
Georges Rousse, ne montre que des photographies. C’est pourtant un peintre dont une partie du travail est jusqu’à présent demeuré caché.
Cette exposition présentera une soixantaine d’esquisses : dessins, lavis, aquarelles, gouaches, réunies autour de trois projets qui ont abouti à cinq photographies. L’une La terre a été réalisée en 1990 au Chili ; la seconde Eros à Pontault-Combault en 1992 ; la troisième enfin Voix a été achevée au cours de l’été 1993, à Broglie, en Normandie.
Depuis longtemps, il semblait nécessaire de montrer au public à quel point cette « photographie » était le résultat d’un patient et savant labeur. [Pour] la première fois, l’ensemble du processus de création de Georges Rousse est dévoilé.
La rencontre d’un lieu n’est pour Georges Rousse qu’un point de départ qui aboutira, peut-être, à une image mais au terme d’un long processus. La photographie n’est pas ici l’instantané qui fige le réel, mais le moyen savant de faire apparaître, à travers l’objectif de la caméra, un univers de fiction où la simple réalité de surfaces peintes qui courent du sol au plafond, des murs aux fenêtres, prend soudain un sens particulier.
[Pour] arriver à trouver les formes, les dimensions, créer une échelle entre soi-même et l’espace, […] toutes les variantes possibles sont une à une déclinées et font l’objet d’esquisses de plus en plus complexes et de plus en plus poussées.
Georges Rousse « aime le secret dont l’œuvre s’entoure », mais les clefs qu’il nous livre ici n’ouvrent aucune porte, elles ne déclenchent qu’un piège qui se referme « sur une illusion des lieux, une illusion de lieu car l’espace véritable est en lui qu’il dessine et projette au jour » le jour, ramené à une nécessité pour lui essentielle.
D’après Alain Sayag, Le Magazine, n°78, 15 novembre 1993-15 janvier 1994, et le communiqué de presse
Quand
tous les jours sauf mardis