Débat / Rencontre
Fethi Benslama
Sujet du politique, sujet de l'inconscient ; la démocratie au risque des identités
19 oct. 2006
L'événement est terminé
« Il n'était pas dans mon programme ni dans celui de toute ma génération de nous intéresser à l'islam. C'est parce que l'islam a commencé à s'occuper de nous que j'ai décidé de m'occuper de lui »
Ces quelques lignes par lesquelles débute La psychanalyse à l'épreuve de l'Islam, éclairent bien les sources
de l'engagement de Fethi Benslama. Il va le prolonger sur un plan directement politique en signant Le manifeste des libertés qu'il radicalisera dans sa Déclaration d'insoumission à l'usage des musulmans et de ceux qui ne les sont pas.
L'islamisme lui apparaît comme le symptôme le plus visible d'une crise de l'islam ; comme tout extrémisme, il devient un péril majeur pour le devenir démocratique en s'enracinant dans « un désespoir de masse ». C'est pourquoi la crise de l'islam n'est évidemment pas sans lien avec la crise de la démocratie ou plutôt, la résolution de cette crise n'est pas séparable de la capacité de la démocratie d'être fidèle aux principes qui fondent l'espérance dont elle est porteuse.
« Il n’était pas dans mon programme ni dans celui de toute ma génération de
nous intéresser à l’islam. C’est parce que l’islam a commencé à s’occuper de
nous que j’ai décidé de m’occuper de lui »
Ces quelques lignes par lesquelles débute La psychanalyse à l’épreuve de
l’Islam, éclairent bien les sources de l’engagement de Fethi Benslama. Il va le
prolonger sur un plan directement politique en signant Le manifeste des
libertés qu’il radicalisera dans sa Déclaration d’insoumission à l’usage des
musulmans et de ceux qui ne les sont pas. L’islamisme lui apparaît comme le
symptôme le plus visible d’une crise de l’islam ; comme tout extrémisme, il
devient un péril majeur pour le devenir démocratique en s’enracinant dans « un
désespoir de masse ». C'est pourquoi la crise de l’islam n’est évidemment pas
sans lien avec la crise de la démocratie ou plutôt, la résolution de cette
crise n’est pas séparable de la capacité de la démocratie d’être fidèle aux
principes qui fondent l’espérance dont elle est porteuse.
Le jeudi 19 octobre 2006, 19h30, Petite salle
Entrée libre dans la mesure des places disponibles
Information
Christine Borlon, 01 44 78 46 52, mail : cbolron@centrepompidou.fr
Quand
À partir de 19h30