Cinéma / Vidéo
Level Five
(version restaurée)
22 déc. 2013
L'événement est terminé
L’Héritage de la chouette, épisode 13 : Philosophie ou le triomphe de la chouette, 1989, 26’,
Level Five (version restaurée), 1996, 106’, de Chris Marker
présenté par Annie Epelboin
L’Héritage de la chouette, de Chris Marker, France, 1989, série télévisée de 13 épisodes de 26’, 338’ au total (5h38), coul.
collection Bpi
Épisode 13 : Philosophie ou le triomphe de la chouette
Honneur à la chouette, emblème de sagesse : à l’instar du philosophe elle sonde les ténèbres… Exprimés avec passion ou austérité, les avis divergent sur la les femmes ont un statut d’éternelles mineures et semblent réduites au silence dans la cité. Pourtant, les dramaturges ont donné vie à des femmes hors du commun.
Treize mots de racine grecque que Chris Marker décortique pour connaître l’héritage de la Grèce antique sur le monde moderne. Des États-Unis au Japon, il a baladé sa caméra là où tout mot prend sens, il a rencontré des hellénistes, des philosophes, des logiciens, des hommes politiques, des artistes et a confronté leurs discours aux mémoires des cinémathèques.
« L’Héritage de la chouette est un projet encyclopédique qui, par le détour de la Grèce antique, se propose de jeter un peu de lumière sur les sources de notre civilisation, et du même coup sur sa mortalité. (…) À part le plaisir et l’intérêt de voir ou revoir ces treize demi-heures rares, on peut trouver plusieurs choses dans L’Héritage de la chouette : un projet de ce qu’aurait pu être une télévision portée par le même esprit d’innovation que le cinéma à ses débuts, un programme d'enseignement socratique, un serial (chaque chapitre se terminant sur une question laissée en suspens), un lexique markerien, la suite d’une conversation, à deux ou à plusieurs (parfois même un monologue), menée au fil des années, une énumération comme celles de Sei Shônagon (“ Choses qui ne font que passer : le printemps, l’été, l’automne et l’hiver ”), ou encore une autre manière d’aborder une filmographie difficilement organisable, tant les catégories sont dans les films dé- ou retournées. »
Bernard Eisenschitz, « Marker Mémoire », programme de la Cinémathèque française, janvier-février 1998
Level Five, de Chris Marker, France, 1996, 106’, coul., version restaurée avec Catherine Belkhodja
Retour sur la bataille d’Okinawa, une des dernières grandes boucheries de la Seconde Guerre mondiale et « concerto d’amour et de mort pour femme seule et ordinateur obligé. »
Chris Marker (« Marker Mémoire »), programme de la Cinémathèque française, janvier-février 1998.
« Level Five traite de plusieurs duels, celui du réel et du virtuel, celui de l’Histoire et des mensonges sur l’Histoire, celui de la manipulation des images et de leur résistance à cette chirurgie, celui du jeu de la vie et de l’amour contre la mort, celui de la mémoire contre l’oubli, et, préoccupation métaphysique dépourvue de mysticisme, celui de l’être aux prises avec sa dématérialisation. »
Françoise Audé, « Level Five, la migraine du temps », Positif, n°433, mars 1997.
Quand
À partir de 14h30