Débat / Rencontre
La Gaîté lyrique hors les murs
Scanner
15 janv. 2004
L'événement est terminé
Le Centre Pompidou accueille l'équipe de La Gaîté Lyrique pour quatre séances exceptionnelles consacrées aux grands enjeux de la création contemporaine et de la culture électronique.
"L'art interroge la beauté qui interroge elle-même la loi" avec Jean-Philippe Bruyère (FFK la Fabriks), metteur en scène, Pierre Bongiovanni et Jean-Paul Curnier, philosophe.
La corde.
47 minutes couleur. Dvcam. Octobre 2003. Signé de Janà Tésarovà avec les danseurs du Ballet Atlantique
D'après Chair-Obscur, pièce chorégraphique de Régine Chopinot.
Avec : John Batemam, Régine Chopinot, Alexandre Del Perugia, Virginie Garcia, Claire Servant, Duke Wilburn.
Direction de la photographie : Philipp Sichler
Montage et assistance caméra : Delphine Varas
Textes : Janà Tesarovà
Caméra : Jean Michel Bruyère
Musiques et voix : Thierry Arredondo
Postproduction son : Emilie Paulin
Production déléguée Bruno Lobé
Assistance de réalisation : Nadine Febvre
Coproduction BARC / LFK-Films
Avec le soutien du CICV-Pierre Schaeffer
Et la participation des Films Pénélope et du CNC
À l'origine de ce film est une commande du Ballet Atlantique-Régine Chopinot et son souhait d'un enregistrement, d'une captation de Chair-Obscur, une création chorégraphique de 2002 dont la carrière fut aussi difficile que brève. Mais, laissé entièrement libre de ses choix par la chorégraphe, le réalisateur ne filme pas la pièce, n'en montre rien ou presque. Retenant les six danseurs dans un studio noir durant onze jours (avril 2003), il crée des situations nouvelles, tourne peu, dépense tout son temps dans un souci maladif de réglages avec son chef opérateur Philipp Sichler et n'enregistre que des fragments de mouvement, sans continuité ni liens évidents. En guise de découpage, il n'utilise que le seul souvenir flou des réflexions que la vision de la pièce, des mois plus tôt, lui avait procurées. Puis, prenant aussi le temps nécessaire à transformer le tournage lui-même en un souvenir imprécis, il s'enferme quatre mois avec Delphine Varas (montage) et Thierry Arredondo (voix, chants, musiques) pour la mise en forme d'images devenues libres, débarrassées de leur origine comme de leur fin.
Les premières du film parodient une "captation de spectacle" et tourne la pièce chorégraphique en ridicule. Puis, soutenu par des textes et des musiques écrits directement devant les écrans de montage, le film disparaît lentement dans la nuit étouffante des effondrements de l'humain et du langage.
Une semaine de journal clandestin à Amsterdam.
22 minutes couleurs. Dvcam. Juin 2003.
Image et textes : Jean-Michel Bruyère
Montage : Delphine Varas
Régie : Martine Brunott
Production LFK-Films
Suite aux représentations de "Enfants de nuit" au Festival de Hollande 2003, Jean-Michel Bruyère enseigne durant une semaine à un groupe de dix artistes d'Amsterdam (cinéastes, metteurs en scène, chorégraphes) rassemblés par le Gasthuis. Parallèlement aux séances quotidiennes de discussion, il tourne et monte durant la semaine un journal vidéo de promenades et d'errance dans Amsterdam, qu'il offre à son départ aux participants du workshop.
Quand
À partir de 20h