Spectacle / Concert
Jennifer Lacey / Alain Michard
2 Discussions of an Anterior event / Fwoodmasca
11 - 13 mai 2005
L'événement est terminé
Avec 2 Discussions of an Anterior Event, Jennifer Lacey joue entre l'immédiateté de la présence physique de la danseuse et la manifestation de son identité historique. Fwoodmasca d'Alain Michard a eu pour point de départ la redécouverte des photos de Francesca Woodman.
JENNIFER LACEY
2 DISCUSSIONS OF AN ANTERIOR EVENT
Jennifer Lacey conception chorégraphique, interprétation
Yannick Fouassier lumières
Carole Bodin production, diffusion
Avec 2 Discussions of an Anterior Event, Jennifer Lacey s'est engagée dans la reprise de Skin Mitten, un solo qu'elle n'avait pas dansé depuis plusieurs années. En reprenant cette pièce, Jennifer Lacey a décidé que le statut des objets et des actions du spectacle (robe de petite fille couvrant un micro, nattes trempées dans du lait concentré, vaseline qu'elle frotte sur un bras, etc) n'étaient plus pertinents pour elle ou en tout cas n'avaient plus la même charge, le même sens. Faire une version « corrigée » lui a également semblé déplacé, elle s'est donc mise à travailler à une version sous-titrée de la « documentation » du spectacle, à savoir sa captation vidéo. L'adresse des textes est variée. Ils basculent entre l'anecdote, un faux recul historico-critique et l'actualité du moment pendant lequel elle reprenait la danse. Le solo est re-dansé sans tous les signes de la performance elle-même. Il est présenté en même temps que la vidéo, projetée elle en taille cinéma. 2 Discussions of an Anterior Event joue entre l'immédiateté de la présence physique de la danseuse et la manifestation de son identité historique et tend ainsi à une harmonique des présences.
ALAIN MICHARD
FWOODMASCA
Catherine Legrand interprétation
Alain Michard chorégraphie et interprétation
Yves Godin lumière
Olivier Renouf et Alain Michard son
Jocelyn Cottencin et Alain Michard scénographie
Catherine Legrand texte
Yannick Fouassier régie
Nicolas Cadet administration
C'est en redécouvrant les photos de Francesca Woodman que nous est venu le désir de cette pièce. Puis, la référence à cette artiste s'est estompée, recouverte par de nombreuses autres et par le travail. Entre mise en scène de l'apparition - c'est-à-dire de la disparition et de la persistance des images, les traînées, les échos, les empreintes - et imaginaires de la nature - des pierres, du fleuve, de la fleur, du brin d'herbe, de l'arbre - Catherine Legrand s'est faite paysage.
J'ai attrapé le châle beige, et tout de suite j'y ai dissimulé ma tête. Il m'a fait traverser la pièce d'un côté à l'autre dans une succession d'enveloppements.
Je cherchais à disparaître.
/..../
Collée au mur du fond par le dos, je m'appuie du bout des doigts sur lui un peu sale. Je le lâche, y reviens, change la hauteur des pressions.
Parfois mes fesses s'y aplatissent aussi.
Une femme collée au mur.
Francesca est entrée dans le mur, elle a fait corps avec lui.
L'air doit circuler, je veux respirer.
Respirer l'ombre derrière elle.
Catherine Legrand
Quand
À partir de 20h30