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Jean-Pierre Melville (portrait en 9 poses)
03 jul 2011
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C'est au faîte de sa gloire, en 1970, qu'a été tourné ce portrait de Jean-Pierre Melville. Entre ses studios de la rue Jenner et sa maison de Tilly, il s'agit ici de découvrir pas à pas l'itinéraire qui l'a conduit du "Silence de la mer" et des "Enfants terribles" au "Cercle rouge", dont il montrait là les premières images, et à "Un flic", en préparation.
Suivi d'"Un flic", de Jean-Pierre Melville.
Jean-Pierre Melville, (Portrait en 9 poses) d'André S. Labarthe
France / 1996, remontage de la version de 1971 / 52' / nb et coul. / vof avec Jean-Pierre Melville
C'est au faîte de sa gloire, en 1970, qu'a été tourné ce portrait de Jean-Pierre Melville. Entre ses studios de la rue Jenner et sa maison de Tilly, il s'agit ici de découvrir pas à pas l'itinéraire qui l'a conduit du Silence de la mer et des Enfants terribles au Cercle rouge, dont il montrait là les premières images, et à Un flic, en préparation.
« Ce Melville par Labarthe, un des meilleurs épisodes de la collection "Cinéastes de notre temps" devenue "Cinéma, de notre temps", est sous-titré Portrait en 9 poses. On ne saurait mieux dire tant, de tous les cinéastes qu'a étudiés Labarthe, Melville est le plus poseur. Cet homme joue un rôle, toujours le même, le sien, qu'il a patiemment construit, à coups de détails fétichistes (les lunettes noires, le trench-coat, la Ford mustang, en plus du couvre-chef déjà cité) et d'attitudes soigneusement étudiées. Au lieu de s'en défendre, il revendique son personnage de Jean-Pierre Melville en héros melvillien. »
Fredéric Bonnaud, Libération, juin 1996
Un flic de Jean-Pierre Melville
France / 1972 / 95' / coul. / vof avec Alain Delon, Catherine Deneuve, Richard Crenna
Jeune commissaire d'une brigade territoriale, Edouard Colemann est l'ami de Simon, propriétaire d'un night-club et, par ailleurs, trafiquant de drogue. Colemann va bientôt découvrir que Simon est le chef du gang qui a attaqué la banque de la station balnéaire de Saint-Jean-de-Monts.
« La vraisemblance, Melville le maniériste s'en contremoque. Même chose pour l'intrigue, minimale ici. Ce qui est affiné et exacerbé, ce sont les codes du polar, ses gestes, ses mythes. Ce qui subsiste après la mort. [] On est hypnotisé par le déroulement minutieux du casse dans le train, les regards acérés, les silhouettes, le respect mutuel et tacite de ceux qui s'affrontent. »
Jacques Morice, Télérama, octobre 2007
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Desde 19:30