Destruction

Terminal city de Chris Gallagher

1982, 9', 16 mm, coul., son.

La destruction de l'hôtel Devonshire de Vancouver filmée en extrême ralenti, comme une description du passage de l'ordre au chaos.

Fresh kill de Gordon Matta-Clark

1972, 13', 16 mm, coul., son.

Dans la décharge de Staten Island à New York, Gordon Matta-Clark, au volant d'un bulldozer, détruit sa camionnette, nommée Herman Maydag, au cours d'un rituel destructeur et parodique. Le film a été présenté à la Documenta 5 de

Cassel en 1972.

Mi casa su casa de Pierre Reimer

1997-98, 11', 35 mm, coul., son.

Une caméra paluche équipée d'une épingle à l'avant de l'objectif se déplace dans une pièce remplie de ballons qu'elle fait éclater les uns après les autres. Mi casa su casa est le premier film de Pierre Reimer, photographe et artiste.

A movie de Bruce Conner

1958, 12', 16 mm, nb, son.

Ce film est souvent considéré comme le premier film collage. Il était destiné originellement à être présenté en boucle dans l'une des box-sculptures de Bruce Conner.

Stadt in Flammen de Schmelzdahin (Jochen Lempert, Jochen Müller, Jürgen Reble)

1984, 5', 16mm, coul, son.

Avec Stadt in Flammen l'esthétique de ce collectif de trois cinéastes (dont Jürgen Reble), constitué en 1978, fondée sur la corruption naturelle et chimique des émulsions, se déploie pleinement. Le film, réalisé à partir d'un fragment de film abandonné dans un jardin plusieurs mois, porte dans le grain même de l'impression photographique l'empreinte du passage du temps et de la décomposition inéluctable des formes.

Hapaax Legomena : I nostalgia de Hollis Frampton

1971, 36', 16 mm, nb, son.

En janvier 1971, Holis Frampton, cinéaste, critique et théoricien du cinéma rassemblait douze de ses premières photos et les brûlait devant la caméra, accompagnant la destruction des images d'un commentaire autobiographique entremêlé de traits fictifs. « Dans Nostalgia je corromps - oui, j'ai dit « corromps » - une série de, pas des descriptions, mais des réminiscences qui transforment de vieilles photographies à moi en une sorte d'atemporalité, une histoire d'esthétique et de sculpture. »