Cine / video
La Soledad
03 may 2014
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THE FISH BOWL
de Jaime Rosales
Australie, 1999, vidéo, 10', coul., vo ang.
Avec Peter Carmody et Marilyn Allen
En 1999, Jaime Rosales obtient une bourse pour participer à un échange d'étudiants entre l'EICTV, à Cuba et l’Australian Film Television and Radio School, à Sydney. Il tourne dans la ville australienne, cette séquence de la vie quotidienne d'un couple, rythmée par le bruit d’une horloge. Dans le calme de l’appartement silencieux, les poissons s'agitent dans l'aquarium, jusqu'à ce que le mari tousse.
LA SOLEDAD
de Jaime Rosales
Espagne, 2007, 35 mm, 135', coul. vostfr
Avec Sonia Almarcha, Petra Martínez, Nuria Mencia
Récits croisés de deux destins urbains. Adela a décidé de commencer une nouvelle vie en quittant sa petite ville de province pour s'installer à Madrid avec son bébé. Malgré les difficultés qu'implique un tel changement, elle trouve un travail et noue de nouvelles amitiés. C’est alors qu'un attentat terroriste brise son existence. Antonia, elle, est propriétaire d'un petit supermarché à Madrid. Elle mène une vie tranquille, entourée de son compagnon et de ses trois filles. La paix familiale est rompue lorsque sa fille ainée lui demande de l’argent pour s'acheter un appartement. La Soledad a reçu trois Goyas, équivalents espagnols des César, en 2008. Le film était également en sélection officielle du Festival de Cannes en 2007.
« À bien des égards, Rosales est un anti-Almodóvar : son usage des couleurs est infrachromatique, son ton est plus introverti mélancolique que movido-extraverti. Et pourtant, au-delà de leur nationalité, leurs cinémas entretiennent des points communs : la peinture de la vie quotidienne, le surmoi feuilletonesque, mais surtout la place royale des femmes. Porté par une brochette d’actrices méconnues en France mais toutes magnifiques, La Soledad semble indiquer, à l'instar de nombreux films du grand Pedro que, selon Rosales, les femmes dans tous leurs états constituent sinon le pilier central de la société ibérique, en tout cas le réacteur central de la fiction, et que contrairement au cliché de l’Espagne machiste, les hommes n'y font que de la figuration. Ce n'est pas la moindre beauté de ce film chevaleresque à la triste figure ».
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles, juin 2008
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