Cinema
Carte blanche à Incident.net
16 Feb 2006
The event is over
Carte blanche au collectif Incident.net
Créé en 1995, incident est présent sur internet depuis 1997. Si l'on observe la création en ligne du collectif, on peut noter que les travaux produits par ces membres, (autour de l'idée première de technologie et affects), parcours toutes les tendances du net-art depuis sa création. On y trouve l'interactivité, la question du réseau, la téléprésence, les oeuvres participatives ou encore la générativité.
Carte blanche au collectif Incident.net
Créé en 1995, incident est présent sur internet depuis 1997. Si l'on observe la création en ligne du collectif, on peut noter que les travaux produits par ces membres, (autour de l'idée première de technologie et affects), parcours toutes les tendances du net-art depuis sa création. On y trouve l'interactivité, la question du réseau, la téléprésence, les oeuvres participatives ou encore la générativité.
Présentation d'incident :
L'intérêt d'incident est aussi le fait qu'une somme individualité se retrouve sur un même lieu, le site internet, et livre le résultat de leur recherche, parfois individuelle, parfois commune.
Nous nous intéresserons pendant la conférence à une méthode de travail qui s'est développer naturellement au fil du temps : les "questions-réponses".
Nous prendrons pour cela 2 pratiques individuelles :
- celle de Julie Morel, avec le texte comme image
- celle de Reynald Drouhin, avec l'exloration du réseau nous ouvrirons ensuite ces thématiques à des travaux produits par d'autres membres d'incident.
Partie 1
Julie Morel
Mon travail sur internet représente un espace basse résolution de l'espace de mon disque dur... Je n'envisage donc pas les oeuvres présentes sur internet dans leur définition la plus stricte (qui ne pourrait exister hors, dont le moyen de production et de diffusion est internet....). Pour moi c'est une définition restrictive, c'est un peu comme borner la peinture au rapport support-surface. Je ne veux pas suivre une définition "officielle", mais m'approprier un espace.
J'insiste donc sur le fait que pour moi internet est un espace. Et qu'il est commun, partagé, alors que mon disque dur est privé... Je ne poste donc qu'une partie de mes travaux sur internet, et le choix de ces travaux tourne autour de la question du partage de mémoire, de l'unique vers la multiplicité. C'est dans cette optique que les générateurs de textes se sont peu à peu imposés à la place de mes vidéos.
Partie 2
Reynald Drouhin
Présentation de projets sur :
Appropriation et détournement sur le net.
Video non-linéaire et générées.
Bio :
Julie Morel
Née en 1973 à Lyon, vit et travaille à Paris et à Londres. Étudiante à l'École des Beaux-Arts de Lyon puis de Paris en section multimédia (atelier de C. Boltansky puis Tony Brown), elle participe ensuite au Master "Atelier de recherches interactives" aux Arts Décoratifs. Son mémoire de DEA portait sur la poésie liée aux échecs du transcodage, à la lisibilité possible du code informatique dans les projets numériques ayant pour espace l'écran d'ordinateur. ("Coding/Transcoding/Decoding", sous la direction de JL Boissier).
Julie Morel a présenté son travail dans de nombreux festivals et espaces d'art internationaux. Elle est membre du collectif incident.net depuis 1998. Chargée de cours Internet à l'école Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris de 2003 à 2005, elle est aujourd'hui enseignante multimédia à l'Ecole des Beaux-Arts de Lorient et artiste invitée à l'école des Beaux-Arts de Rennes (France).
Artiste travaillant à partir des pratiques numériques, de la vidéo et du dessin, Julie Morel s'intéresse particulièrement au caractère sensible des technologies, couplage mémoire informatique/mémoire humaine, manques et accidents créés par le transcodage. Ses recherches sont souvent dirigées vers le texte, qu'elle envisage comme une image temporelle et dont elle se sert pour produire des vidéos linéaires et des générateurs de textes dyslexiques, bègue, transformant ainsi le regardeur en lecteur. Elle travaille aussi autour du concept de gen-narration (génération + narration), Dans ce cadre, elle fait souvent appel à des techniques de programmation simples (boucle, aléatoire, variation pour mettre à jour les diverses façons dont le programme et le message généré se connectent sur l'espace de projection qu'est l'écran, qu'elle considère comme un miroir déformant.
Reynald Drouhin
Né en 1969 (Paris), Reynald Drouhin vit et travaille à Paris et à Rennes. Il a suivi des études d'arts plastiques aux Beaux-Arts de Paris (DNSAP, 1998), au Mastère Hypermédia Multimédia (1998) et à l'Université Paris 1 (Maîtrise, 1994).
Reynald Drouhin a entre autres présenté son travail à la Biche de Bere Gallery "Natural / Digital" (2005), à Confluences (2003), à la galerie Public (2001), au Festival international d'arts multimédias urbains à Belfort, à la biennale de Montréal (2000) et à la manifestation internationale vidéo & art électronique organisée par
Champ Libre (1999). Il a également participé à Imagina à Monaco (1998), à ISEA (1997) à Chicago.
Il a reçu plusieurs prix et mentions dont la bourse départementale d'aide individuelle à la création du MAC/VAL (2005), le Grand Prix Scam de l'oeuvre d'art numérique interactive (2003), le Prix vidéo du FIAV à Tanger (2001), le Grand Prix au Cyberfestival à Rueil- Malmaison ainsi que le prix Multimédia de la DRAC Auvergnes-Vidéoformes (1999). Il a accompli plusieurs résidences : à Européo en Italie (2001), au CICV à Belfort (2000-01), au C3 à Budapest (2000) et à Carnegie Mellon University à Pittsburgh (1997).
Il est actuellement artiste-enseignant aux Beaux-Arts de Rennes et membre du collectif incident.net depuis 1996.
Depuis plusieurs années, Reynald Drouhin utilise les pratiques numériques de la vidéo, de l'image et de l'Internet ; sur les notions d'appropriation et de détournement de documents. Il utilise les spécificités du Web : les moteurs de recherches d'images, le temps réel, l'éphémère, le "hacking" de ressources. Il a réalisé des projets, sur le fragment : "Des Fleurs", "J'eux", "Om", "Rhizomes", sur des visualisations en temps réel à l'aide de Webcams : "TimesSquare", "!C!", ou de moteurs de recherches d'images : "Des Frags", "Timescape", "Incidence". Il a également travaillé sur des projets de vidéos et DVD non-linéaires : "BetaGirl", "Revenances", "Histoire(s)", "Spaltung", "Re-mix", etc
When
From 7pm