Mallet-Stevens

De l'architecte Robert Mallet-Stevens (1886-1945), on connaît les réalisations majeures : la villa de Noailles à Hyères, la rue qui porte aujourd'hui son nom à Paris, la villa Cavrois à Croix près de Lille. Du décorateur on retient ses devantures de boutiques parisiennes pour Bally ou Le Café du Brésil ; de l'amateur du septième art, sa collaboration avec Marcel L'Herbier ; de son engagement dans le Mouvement moderne, son rôle au sein de l'U.A.M. (Union des artistes modernes). Disparu à l'aube de la reconstruction, et n'ayant pas laissé d'oeuvre théorique, ni même songé à assurer sa postérité par la conservation de ses archives, il méritait que son oeuvre soit réévaluée par un travail scientifique et proposée à la découverte d'un large public.

Programme

Mallet-Stevens et les héros de la modernité

Mallet-Stevens occupe une place particulière parmi ses contemporains. Il est indéniablement un des acteurs majeurs de la modernité, mais sans la radicalité d'un Le Corbusier, d'un Auguste Perret ou d'un André Lurçat. Au regard de l'histoire, il est pourtant le principal passeur des idées du mouvement De Stijl en France et aussi le premier à avoir compris que le cinéma imposait une nouvelle perception de l'espace.

Mallet-Stevens, singularité d'une écriture architecturale?

Comment s'inscrit l'« être moderne » Mallet-Stevens dans un contexte européen encore fortement marqué par les nationalismes ?

Table ronde

Avec : Frédéric Migayrou, Olivier Cinqualbre, Jean-Louis Cohen (sous réserve), Joseph Abram, Bruno Reichlin et Arthur Ruëgg.

Colloque réalisé en liaison avec l'exposition « Mallet-Stevens ».